Aux sources de notre riz Basmati, la suite

La route qui relie Delhi à Karnal est appelée
« l’autoroute du riz ». Elle est balisée de rizeries et tous les 5
km, se tient un marché pour les agriculteurs. Ils viennent en effet chaque jour
vendre quelques sacs de riz de leur production. Point de label bio, ni d’expert
sur ces marchés !

Les affaires se traitent à l’ancienne, certainement comme en
des temps immémoriaux ! Les acheteurs ôtent  la balle du riz, son enveloppe protectrice,
en frottant les grains dans leur paume.

Ils vérifient le taux d’humidité avec la dent !

Une fois les achats négociés, le riz est mis en sacs sur
place. Et ces derniers sont  fermés et
cousus à la main !

Un pas de géant est
franchi dans la modernité quand nos pénétrons dans la rizerie où notre propre
riz biologique est usiné.

Le taux d’hydrométrie est mesuré avec des appareils modernes
et la qualité est contrôlée à chaque étape.

Le conditionnement est réalisé sous atmosphère protectrice avec une machine réglée par
Marcello lors de sa visite.

Il n’y a que l’étiquetage qui laisse à désirer !
Certains paquets sont invendables car les étiquettes sont posées de
guingois !