Cette nouvelle filière équitable a été mise en place avec des petites exploitations du sud de l’île de Mindanao. 62 familles se sont regroupées dans deux associations pour cultiver et récolter les noix de coco.
C’est une zone du monde encore très pauvre. Dans cette région où le niveau de vie est encore très bas, le commerce équitable est indispensable, d’autant que les conditions climatiques sont souvent instables et les catastrophes naturelles fréquentes.
Situées dans la forêt tropicale, les fermes du groupement de producteurs sont en polyculture/élevage. On y accède par des routes de terre.
Les fermiers élèvent des poules, des cochons... Ils cultivent des jardins potagers. Les noix de coco sont récoltées dans la jungle, dans des zones parfois très pentues. La majorité d’entre eux ne recourent pas à des fertilisants organiques (compost), les cocotiers puisant leurs ressources dans leur environnement naturel.
Au pied des cocotiers, un épais tapis d’herbes, de buissons, d’arbustes côtoie des arbres fruitiers comme le durian, le jaquier ou le cacaotier.
Les cosses des noix de coco sont laissées au pied des arbres pour contribuer à la fertilisation du sol.
Une des associations de fermiers les recycle pour fabriquer des cordes et d’autres matériaux avec les fibres.
Les noix de coco de nos filières sont exclusivement cueillies par des hommes, à l’aide de cannes de bambou. Lire actualité sur la récolte des noix de coco
Avec la prime au commerce équitable, les fermiers ont décidé collégialement de demander l’achat d’un camion pour livrer leur production sur la route principale depuis les petites routes secondaires en terre qui conduisent aux villages.
Ce lait de coco équitable est proposé dans un format économique. Nous avons consenti à diminuer sensiblement notre marge pour que les consommateurs bénéficient d’un prix attractif. L’effort est partagé : ils doivent acheter un pack de deux cannettes de 400 ml.