Riz rouge Pacha rice : une variété rare à préserver

L’appauvrissement du nombre de variétés cultivées dans le monde a pour conséquence l’abandon de la culture de variétés traditionnelles adaptées au terroir et au climat, et donc naturellement résistantes.  La conservation de ce patrimoine menacé de disparition est nécessaire pour maintenir la biodiversité, préserver les paysages et maintenir l’agriculture familiale. C’est la raison pour laquelle nous avons créé cette gamme de “variétés presque oubliées”.

Une toute petite exploitation en pleine nature

Lors de nos visites dans nos filières d’huile et de lait de coco au Sri Lanka, nous avons visité à l’ouest de l’île une toute petite exploitation dans un cadre naturel remarquablement préservé. Une poignée de riziculteurs y cultivent un de ces précieux riz qu’il faut à tout prix conserver : une variété ancestrale de riz rouge, appelée Pachchaperumal.

Un riz cultivé à très petite échelle

Ce riz long rouge endémique, qui ne pousse que dans cette région du monde, est cultivé par une trentaine de fermiers, en rotation avec le piment. Arrosé par les pluies de la mousson, il ne pousse qu’en dessous de 1500 mètres. C’est une variété vigoureuse qui étouffe naturellement les mauvaises herbes. Elle possède une cosse épaisse qui lui permet de bien résister aux attaques de ravageurs : c’est idéal en bio !

Pachchaperumal = « couleur de Bouddha » en cinghalais

C’est dire la valeur de ce riz dans la culture sri lankaise ! Selon la légende, dans l’Antiquité, le roi Dutugemunu donnait ce riz à ses soldats pour les rendre plus forts. Aujourd’hui encore, les Sri Lankais réservent souvent ce riz aux enfants pour qu’ils profitent de ses qualités nutritionnelles naturelles. Pour le faire découvrir chez nous, nous l’avons baptisé d’un petit nom aisé à prononcer : Pacha rice.

L'étui en carton recyclé : une création locale artisanale

Nous avons fait le choix d’emballer ce précieux riz avec le carton recyclé sur place pour soutenir l’activité des femmes sri lankaises. Dans les régions reculées de l’île, il est rare qu’elles aient un travail. Dans le village des riziculteurs, elles sont une quinzaine à fabriquer artisanalement  ce carton selon une recette typiquement sri lankaise à base d’herbes de la savane, de feuilles de bananier, de papiers usagés et... de bouse d’éléphant !  

Un travail et un revenu pour les femmes

Ces ingrédients sont transformés en une pulpe qui est pressée à l’aide d’une machine manuelle. Le carton et le papier servent à l’emballage de produits alimentaires et aussi à réaliser des cartes de voeux ou des livres. C’est un patrimoine artisanal qui est sauvegardé. Avec les revenus qu’elles retirent de ce travail, les femmes peuvent notamment acheter des livres,  des uniformes et des chaussures aux enfants pour aller à l’école. 

Retrouvez le pacha rice dans la boutique