Aux Philippines, des noix de coco zéro gaspi !

Connaissez-vous le nom donné au cocotier sous les tropiques ? On l’appelle arbre de vie ! C’est dire son importance dans la vie des gens, et ce, depuis des millénaires. « Si tu peux compter les étoiles, alors tu peux compter les façons dont la noix de coco peut te servir », dit un proverbe thaïlandais. 

Il est vrai que l’eau de la noix de coco nous désaltère, son lait nous nourrit et nous régale de ses saveurs exotiques. Une fois tressées, les palmes du cocotier servent de toit. Les fibres qui constituent sa coque deviennent des cordages, des balais, des brosses… 

Tout est bon dans la noix de coco et… tout se recycle.  Sur le site de production de notre lait de coco bio et équitable des Philippines, dans l’île de Mindanao, les coques des noix de coco sont utilisées pour produire l’énergie. 

Une variété traditionnelle de noix de coco, d’une exceptionnelle longévité

Les petites fermes bio, plus d’une soixantaine, sont situées dans des zones reculées de la jungle philippine. Les paysan.ne.s perpétuent les pratiques ancestrales pour préserver cet environnement naturel, et par là même, leurs moyens de subsistance. Ils élèvent des animaux domestiques et récoltent les fruits biologiques d’une forêt encore intacte.  

La déforestation n’est pas à craindre : aucune coupe d’arbres n’est à déplorer. Les fermier.e.s cultivent une variété traditionnelle de noix de coco appelée Taguna Tall. Ces cocotiers ont une durée de vie supérieure à la moyenne. Ils produisent des fruits pendant 100 ans ! 

Des pratiques bio et équitables

Les cocotiers sont fertilisés avec des techniques naturelles, comme le paillage et un engrais bio fabriqué à base de plantes et de champignons locaux. 

Les noix de coco bio sont récoltées une fois par trimestre. Regroupées en association pour bénéficier du commerce équitable, les micro-fermes livrent leur récolte au site de production de lait de coco bio situé à Davao. 

Les bonnes pratiques bio et agroécologiques sont contrôlées chaque année par un audit des organisations internationales et des inspections ponctuelles. Une fois par an, les petits producteurs sont invités à venir à Davao compléter leur formation et « voir sur place comment les noix de coco bio qu’ils cultivent sont traitées et distribuées ». 

Ils doivent faire face à des problèmes, des attaques de nuisibles comme ces rats, qui grimpent dans les cocotiers. Une solution a été trouvée avec l’installation de plaques de métal au pied des arbres. 

Le métier de cueilleur est difficile, en pleine jungle, loin de la ville : les jeunes n’ont pas envie de prendre le relai, et les parents ne les y incitent pas. C’est pourquoi il est nécessaire d’améliorer leurs conditions de travail. 

Zéro-gaspi, zéro déchet : rien ne se perd dans la noix de coco !

  • L’eau de la noix de coco est mise en bouteille, 
  • La chair fournit le lait de coco ou est déshydratée, 
  • Le testa, la peau brune qui recouvre la chair, est séché et broyé pour nourrir les animaux, 
  • La cosse sert de combustible sur le site de production, ce qui permet de réduire les émissions polluantes dans l’atmosphère. 

Notre partenaire s’est également préoccupé du recyclage de l’eau utilisée tout au long du processus. Il a construit une unité de traitement des eaux usées sur son site. 

Un modèle à suivre ! 

Nous proposons ce lait de coco bio et équitable par lot de deux canettes, à petit prix pour vous permettre de cuisiner de savoureux petits plats exotiques.