Une ferme thaïe où agriculture rime avec biodiversité

Il est Sud-africain, elle est Thaïlandaise. Dans leur ferme située dans la province de Sisaket, ils pratiquent une « agriculture du vivant ». Ils ont rassemblé 93 familles paysannes dans leur programme équitable de développement. Ils les forment à la culture biologique, leur transmettent les principes du commerce équitable. 

 

Une agriculture basée sur le vivant

Dans leur ferme modèle, Brian et son épouse cultivent des variétés rustiques de riz, des légumineuses, des fruits et des légumes. Ils élèvent tout le cortège des animaux de la ferme : buffles, cochons, poules, canards 

  

Depuis deux ans, nous travaillons avec eux car leur approche est tout à fait en harmonie avec nos convictions. Le développement de pratiques culturales visant à préserver l’environnement et la vie naturelle est notre priorité. 

Nous leur achetons une partie de leur récolte de riz thaï. 

Leur manière de faire repose sur l’observation de l’écosystèmes local. L’objectif est de permettre la régénération naturelle des sols et des arbres tout en cultivant des produits comestibles et commercialisables. 

Limiter au maximum les apports de l’extérieur

Tout est intégré afin de limiter les déchets et le recours à l’extérieur : le bois sert à la construction, les légumes sont consommés par les familles, le compost est produit sur place avec les déchets végétaux, animaux et des engrais naturels : minerais de roche, extraits d’algues, poussière de riz… 

 

Le sol est traité avec le plus grand respect…

La règle est la même pour tous ceux qui rejoignent la coopérative : 10 % des sols doivent être laissés à la nature pour permettre à la biodiversité de s’épanouir. Sur les parcelles cultivées, point de labour, pas de brûlis et la règle est l’alternance des variétés semées : riz, engrais verts, légumineuse (soja ou haricots mungo). Lorsque les parcelles sont au repos, en jachère, elles sont mises en pâturage. 


Le long des canaux, sur l’accotement des chemins entre les rizières, des arbres sont systématiquement plantés.  

De nombreuses pratiques sont inspirées de la permaculture et des méthodes de la biodynamie. Une certification Demeter est d’ailleurs en cours. 

 

… dans la bonne humeur !

Lors de leur réunion annuelle le 12 février 2022, les membres de la coopérative ont choisi deux axes forts de développement grâce aux primes du commerce équitable :  

  • Le projet de sécurité alimentaire, en cultivant des légumes et des herbes sur tous les espaces libres à proximité des maisons pour avoir de la nourriture fraîche, le restant pouvant être vendu au marché grâce à la coopérative. 
  • La formation zéro déchet, en se formant aux différentes techniques pour distinguer ce qui est biodégradable et recycler au mieux sur place.