Un taux de service maintenu malgré d’énormes difficultés



Une des conséquences de la pandémie est l’extrême perturbation du transport maritime mondial. Depuis le début de l’année, nos partenaires en Asie font des miracles pour nous approvisionner. Résultat : un taux de service de 98 % et des relations maintenues alors que la situation économique est parfois très difficile dans ces pays.

Des retards considérables

Moins d’un conteneur sur 3 arrive à l’heure ! Et les différences sont grandes selon les provenances : de 10 jours de retard en moyenne depuis la Thaïlande à 64 jours depuis le Sri Lanka. Un conteneur en provenance du Vietnam a eu 7 semaines de retard, ce qui a engendré une rupture de nos feuilles de riz pendant l’été.

Un trafic maritime mondial extrêmement perturbé

Nous subissons les effets de confinements à répétition et surtout les conséquences d’un engorgement phénoménal du fret maritime avec des ports congestionnés, une pénurie de conteneurs et de place sur les navires et un trafic aléatoire avec des retards ou omissions d’escale.

Des coûts de transport qui explosent

Tout en nous démenant pour atténuer les effets de ces perturbations, nous devons faire face depuis début janvier 2021 à une hausse vertigineuse et continue des frais de transports maritimes internationaux. La facture a été multipliée par 6 pour acheminer un conteneur de 40 pieds depuis le port de Bangkok entre décembre 2020 et juin 2021 ! (de 2 000 à 12 000 €).