Visite de nos producteurs en Thaïlande

21 novembre 2018 – 6h30 Départ de Bangkok pour la visite chez notre producteur de lait de coco. C’est avec Sam que nous avons initié un partenariat il y a 15 ans. À cette époque, nous avons proposé pour la première fois du lait de coco bio en France. 
 

Au cœur de la forêt tropicale

Première halte dans l’usine où le lait est mis en cannette. Après la visite, nous participons à une réunion de travail sur place avant de reprendre la route. 2h00 plus tard, nous arrivons sur son exploitation, au cœur de la forêt tropicale. Sam nous accueille dans la « salle à manger », ouverte à tout vent, le lieu de rencontre et d’échanges.
 

Il commence par une leçon de botanique : le cocotier produit des fleurs qui sont mâle et femelle. Il nous explique comment se produit la pollinisation, comment est réalisée l’hybridation entre deux espèces pour obtenir cette variété MAWA, dont le lait de coco, très onctueux et parfumé, est qualifié de « premium ». Ce grand cru de noix de coco est particulièrement bien adapté à la biodiversité locale.

Une exploitation en polyculture

Nous grimpons ensuite sur le « bus tracteur » pour une visite de la plantation. Nous apercevons des hommes en train de faire tomber des noix de coco à l’aide d’immenses bambous. Pendant la haute saison, de mai à octobre, la cueillette est quotidienne. Une première équipe fait tomber les fruits en pleine maturité et les rassemble au pied du cocotier. Un agriculteur passe avec un tracteur pour ramasser les noix de coco.

Un écosystème qui économise la ressource en eau

Sur un point haut, où la vue est plongeante, Sam nous explique que les plantations sont situées au pied d’une colline où croissent des arbres sauvages qui retiennent l’humidité des pluies de la mousson. Au moment de la sécheresse, ils constituent un réservoir de fraîcheur pour les cocotiers. 

Une ferme en polyculture

La ferme est située au cœur des plantations.  C’est là que les ouvriers agricoles vivent. Ils cultivent des potagers et s’occupent des vaches. Celles-ci jouent un rôle important : elles broutent l’herbe au pied des cocotiers afin de les rendre accessibles pour la récolte des noix de coco. Le fumier de l’étable dégage du méthane qui est canalisé.

L’exploitation est totalement autonome. Des solutions biologiques sont mises au point sur place pour fabriquer du compost, pour protéger les cultures des insectes selon les saisons (notamment des moisissures et des fourmis contre les scarabées ravageurs) ou encore lutter contre le feu (plantation d’arbres à noix de cajou, pare-feu naturels).

Cette longue journée bien remplie s’achève par une dégustation de curry cuisinés sous nos yeux avec du lait de coco frais.

Nous passons la nuit sur l’exploitation, dans les containers aménagés, avec un toit. Nous sommes réveillés par les poules. Petit déjeuner typique composé de riz et de soupe de riz. Nous repartons sans avoir aperçu d’éléphants. Heureusement, car leur intrusion dans la plantation cause de gros dégâts aux jeunes arbres !