Retour de visite chez nos producteurs de riz thaï
« On revient toujours grandis de chez nos producteurs. Dans les régions éloignées, les conditions de vie n’ont rien à voir avec les nôtres. Ça remet les pendules à l’heure ! » pour Magali Bryla ces visites régulières sont indispensables. Elles donnent tout son sens à la priorité donnée depuis toujours au commerce équitable.
Des échanges réguliers pour tisser des liens
Les échanges sur place, même s’ils ne sont pas toujours aisés, permettent de mieux se connaître, de prendre la mesure de l’actualité des riziculteurs, et chaque fois qu’on le peut, de les accompagner dans la réalisation de leurs projets.
Il faut prendre le temps nécessaire : nos cultures sont très éloignées et le chef de la coopérative ne parle pas anglais. Les échanges sont longs et on n’est pas toujours sûr d’avoir parfaitement compris. Heureusement nous sommes aidés par son fils qui travaille maintenant avec lui et par le traducteur de la société exportatrice, présent avec nous sur place !
Des réalisations concrètes grâce au commerce équitable
En décembre 2017, lors de notre visite chez nos producteurs de riz la région de Sisaket, le chef de village a été heureux de nous faire visiter l’entrepôt récemment construit qui abrite un nouvel outil d’usinage du riz. La coopérative a pu faire cet investissement grâce aux profits réalisés et à la prime perçue au titre du commerce équitable.
Dans ce nouvel outil de transformation, le riz paddy est décortiqué. Le riz cargo est usiné en riz complet ou demi-complet. L’absence de polisseuse ne permet pas encore d’usiner du riz blanc. Si la récolte 2018 est bonne, cet investissement pourra être réalisé prochainement.
En 2017, d’autres réalisations ont vu le jour, comme l’installation d’un atelier de production du riz Gaba, d’un réfectoire pour les agriculteurs qui viennent livrer le riz, de nouveaux bureaux.
Les actions en faveur de l’éducation des jeunes, bourses d’études, sensibilisation à l’agriculture biologique, ont été poursuivies, comme les années précédentes.
Les projets pour l’année prochaine sont nombreux : la création des stations de production du compost dans chaque village (il est aujourd’hui produit sur un seul site), et un gros programme de canalisation pour doubler la culture de légumineuses en alternance avec le riz.
Boomnee, le chef de la coopérative est un homme très accueillant, qui a toujours le sourire aux lèvres. Il est même présent sur les étiquettes des paquets de riz biologique vendus sur place, en Thaïlande !
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