Avis aux amoureux de mochis qui veulent partager une découverte gourmande ou une addiction assumée !
Pour eux, nous avons rassemblé des Préparations à mochis prêtes à l’emploi et de délicieuses Garnitures pour mochis dans une belle boîte aux couleurs du Japon. Nous y avons ajouté des conseils, des recettes et de précieux tours de main. Mon coffret à Mochis, est un cadeau original,raffiné, utile et convivial.
Celui ou celle qui le recevra pourra s’initier à l’art de la fabrication de ces petites douceurs japonaises 100% végétales et/ou organiser un atelier fun pour le partager !
Mon coffret à Mochis est un cadeau gourmand à (s’)offrir en toutes occasions : Fêtes de fin d’année, Nouvel An chinois, anniversaires, Saint-Valentin… ou juste pour (se) faire plaisir…
« Je suis toujours partante pour une découverte gourmande et je suis sûre que mes amis mettront la main à la pâte avec moi. On dégustera ensemble nos mochis maison, avec un matcha latte devant un film de Miyazaki.»
Pauline, graphiste Autour du Riz, passionnée du Japon
Que contient mon coffret à Mochis ?
Une Préparation pour Mochis Natureet une Préparation pour Mochis Matcha : ce sont des mélanges prêts à l’emploi composés de farine de riz gluant – un grand riz traditionnel thaï bio de terroir –, de sucre de canne blond, et, pour le second, de poudre de thé matcha. Avec une préparation de 200 g, on peut fabriquer 10 mochis prêts à farcir.
Un pot de Garniture pour Mochis Cacahuètes chocoet un pot deGarniture pour Mochis Fruits secs orange douce : ce sont des mélanges spéciaux que nous avons composés avec des cacahuètes et des fruits secs (cacahuètes, noix de cajou, noix d’Amazonie), du sucre de canne blond, de la poudre de cacao pour l’un et de l’huile essentielle d’orange pour l’autre. Chaque petit pot de 100 g permet de garnir savoureusement 10 mochis.
Tous les conseils, tips et tours de main nécessaires pour s’initier à la fabrication maison d’exquises bouchées tellement exotiques, plébiscitées par les palais voyageurs. Et aussi des recettes pour oser des variations, toutes plus gourmandes les unes que les autres.
Un coffret à Mochis, pour quoi faire ?
Pour apprendre pas-à-pas à fabriquer des mochis
C’est si simple : Mon coffret à Mochis contient les ingrédients, le bontuto illustré et ces petits trucs de pro pour cuire parfaitement la pâte à mochis en moins de 2 minutes au micro-ondes ou, si on a plus de temps, à la vapeur.
On y apprend par exemple qu’il est plus facile de farcir les mochis quand on a mis préalablement les 10 petites portions de garniture au congélateur pendant un petit quart d’heure.
Autre précieux conseil : il faut utiliser généreusement de la fécule de maïs ou de tapioca pour manipuler la pâte de riz gluant cuite. Elle est en effet très collante et il faut saupoudrer de fécule non seulement son plan de travail mais aussi ses mains avant de façonner et de garnir chaque mochi.
Pour régaler famille et amis avec des desserts originaux et healthy
… Ou des goûters surprenants ! La texture des mochis, très tendre, subtilement élastique, est tout à fait inédite pour nos palais occidentaux. Les plus réticents finissent par y céder, à en redemander…
En plus, les mochis confectionnés avec la Préparation pour Mochis et la Garniture pour Mochis cochent toutes les cases : ils sont 100% végétaux, sans additif, sans matières grasses ajoutées et naturellement sans gluten.
Pour organiser un atelier avec les enfants ou les amis
Faire des mochis, c’est l’occasion de passer un moment convivial en cuisine dont on sort avec des petits délices à déguster et… de la fécule sur le bout du nez !
Les enfants (mais aussi les plus grands) adorent ça !
Pour offrir aussi une belle boîte à réemployer !
Une fois son contenu utilisé et… dévoré, Mon coffret à Mochis est un bel objet auquel on trouvera facilement un nouvel usage : boîte à épices, boîte à thé, boîte à recettes… ou boîte sans rien dedans mais laissée là parce qu’on la trouve belle…
À qui offrir Mon Coffret à Mochis ?
À ceux qui adorent les mochis et veulent apprendre à en faire à la maison.
À ceux qui aiment les cadeaux à partager autour d’un atelier fun et gourmand, en famille ou entre amis.
À ceux qui adorent le Japon et tout ce qui va avec !
À soi-même parce qu’on aime cette belle boîte à remployer, au risque de devenir addict aux mochis !
Les mochis, on aime ça, n’est-ce pas ! L’engouement pour ces petits délices à la saveur exotique ne faiblit pas. Au contraire ! Vous êtes de ceux qui rêvent d’en fabriquer eux-mêmes pour satisfaire leur gourmandise ?
Avec ces produits bio innovants, composés de matières premières de grande qualité, vous aurez en main le combo idéal pour réussir de délicieuses bouchées.
« La texture des garnitures pour Mochis Cacahuètes choco et Fruits secs orange douce est idéale pour farcir 10 daifukus mochis dans les règles de l’art. Le tour de main est facile à prendre ! »
PAULINE, TESTEUSE RECETTES, PASSIONNéE DU JAPON
Un pot de garniture = 10 mochis faits maison
C’est simplissime et hyper pratique ! Chaque pot de 100 grammes permet de façonner 10 petites boules de garniture avec une cuillère à café. Ni plus, ni moins. Vous pourrez farcir facilement la pâte à mochi et façonner les fameux desserts japonais . Le tuto est là
Des recettes de garnitures originales et vraiment savoureuses
Ces recettes inédites ont été développées avec des ingrédients de grande qualité, sélectionnés avec soin, pour permettre de varier les plaisirs : cacahuètes, noix de cajou équitables, noix d’Amazonie, cacao équitable, huile essentielle d’orange douce, avec un apport modéré de sucre de canne blond équitable pour laisser toute leur place aux sensations : saveurs et textures en bouche.
Fruits secs orange douce : Saveurs généreuses des noix et des cacahuètes, subtilement exaltées par les notes exotiques de l’agrume. Une fête pour les papilles ! Cacahuètes choco : Fusion ultra-gourmande, fondante, qui préserve l’équilibre des saveurs. Addictif, pour un moment de douceur !
Toutes les bonnes raisons de vous laisser tenter
Nos Garnitures pour Mochis sont « healthy » :
100 % végétales
Zéro additif
Sans matières grasses ajoutées
Naturellement sans gluten
Elles sont proposées dans un conditionnement propice à la découverte.
Leur texture est facile d’utilisation, adaptée au façonnage des savoureuses petites boules de douceurs.
Elles sont made in France, originaires de la région lyonnaise. Autre bon point pour la planète : leur pot est en verre recyclable, et elles affichent une note globale A au Planet-score.
Et bientôt une troisième garniture typiquement japonaise : l’Anko
L’anko est une purée de haricots rouges de variété Azuki qui est incontournable au Japon. On la déguste notamment dans les daifukus mochis et dans une autre gourmandise typique, le dorayaki, composé de deux pancakes fourrés. La garniture Anko que nous sommes en train de mettre au point est composée de haricots Azuki français et équitables, cuits avec du sucre et une pointe de sel. Une vraie promesse de découverte gourmande !
Elle n’existait pas… Nous avons décidé de la créer. Pourquoi ? Parce que c’est LA boisson de la cuisine d’Asie pour accompagner des plats qui explosent de saveurs. Yukina Blonde de riz est la première bière de riz bio d’inspiration asiatique. Voilà une bière originale à déguster lors d’une joyeuse sushis party, avec un curry de compétition délicieusement épicé ou un généreux Pad thaï pimenté. Et aussi, pourquoi pas, à l’apéro, avec des nems et raviolis croustillants !
Nous l’avons baptisée Yukina, littéralement « neigeux » en japonais, en référence à sa légèreté et sa fraîcheur, ainsi qu’à son berceau : les Alpes françaises.
Cette bière a autre chose d’exceptionnel : elle est anti-gaspi ! On vous raconte pourquoi…
« En bouche, la Yukina développe des arômes subtils de céréales. Le houblon alsacien apporte une délicate touche florale. La « fin de bouche » est toute en légèreté, sèche et rafraîchissante, avec une faible amertume et une note finale de riz soufflé. »
Les Funambules, micro-brasserie artisanale de bières bio, notre voisin qui a concrétisé avec nous cette belle initiative locale
Une bière blonde de riz bio, habillée en manga !
TsingTao® en Chine, Chang® ou Tsinga® en Thaïlande, Asahi® ou Kirin® au Japon : la bière est partout présente à table en Asie. Il faut dire que le riz y est utilisé depuis des millénaires (7 000 ans avant J.C. en Chine selon certaines sources) pour fabriquer des boissons fermentées et alcoolisées. On trouve des bières de riz artisanales traditionnelles partout, de l’Inde au Japon.
Yukina : un nom et une étiquette qui font voyager
Les amoureux de la cuisine asiatique identifieront facilement la bière Yukina à son étiquette originale. Nous nous sommes inspirés des célèbres mangas japonais, dont les lecteurs sont très nombreux en France, toutes générations confondues.
Nous l’avons baptisée Yukina, littéralement « neigeux » en japonais, en référence à sa légèreté et sa fraîcheur, ainsi qu’à son berceau : les Alpes françaises.
La bière Yukina est le fruit d’une belle collaboration locale
Yukina est le fruit d’une belle rencontre entre Autour du Riz et la micro-brasserie artisanale bio les Funambules. Au pied de la montagne de Belledonne, entre Grenoble et Chambéry, Autour du Riz fabrique des tagliatelles de riz bio et équitables dans sa nouvelle usine entièrement éco-conçue. À quelques dizaines de kilomètres de là, les brasseurs inventent et produisent avec enthousiasme des collections de bières bio originales, avec des ingrédients triés sur le volet. Ils étaient faits pour s’entendre car la bière blonde Yukina est brassée avec du riz, et pas l’importe lequel !
Pourquoi la Yukina est une bière zéro gaspi ?
Les tagliatelles de riz Autour du Riz sont fabriquées avec un grand riz de terroir, biologique et équitable.
À la fin du process de production, les nouilles de riz sont suspendues sur de grands portiques pour être séchées. On ne peut découper que la partie droite, le coude formé sur le portant est inutilisable. Un certain nombre de pâtes sont par ailleurs cassées, ne pouvant être emballées. L’idée était de valoriser ces brisures en les brassant avec du malt d’orge français et du houblon alsacien.
Pari réussi, avec la mise place de cette boucle vertueuse, 0 % gaspi, 100 % savoureuse.
Quelles sont les caractéristiques de cette bière blonde ?
Voici la composition de cette bière unique : eau cristalline des Alpes, orge français, tagliatelles de riz cassées, houblon alsacien.
C’est une bière craft, c’est-à-dire artisanale.
Sa robe est jaune pâle ; sa mousse blanche fine.
Elle affiche 5 degrés d’alcool.
Elle est issue d’une fermentation lager, c’est-à-dire une fermentation basse.
Elle est proposée en bouteilles en verre de 33 cl et 75 cl. Notre grand conditionnement de 75 cl est d’ores et déjà apte à la consigne / réemploi.
Comment déguster cette bière de riz Yukina ?
La note légère et rafraîchissante de cette bière blonde s’accorde avec la plupart des plats asiatiques et particulièrement les plats parfumés et/ou épicés.
Les amateurs de bières apprécieront au nez ses notes de riz soufflé et sa subtile touche florale.
Les amoureux de la cuisine asiatique la choisiront pour sublimer un moment de dégustation de la street food asiatique aux saveurs généreuses.
Vous avez adopté la sauce soja bio au quotidien ? Vous ne pouvez plus vous passer de ce délicieux condiment ? Vous appréciez ses avantages nutritionnels pour une alimentation saine et raisonnée ? Vous êtes gourmand et engagé ? La lutte contre les emballages inutiles et les déchets, ça vous parle ?
Alors ces nouveautés sont pour vous ! Nous vous proposons désormais notre Shoyu traditionnel et notre véritable Tamari en grand format de 1 litre. Nous les conditionnons en France, sur notre nouveau site éco-conçu, près de Grenoble. Et nous utilisons des bouteilles réemployables, que vous pouvez rapporter dans votre magasin bio. C’est une très bonne nouvelle, non ?
Pourquoi on aime autant la sauce soja bio ?
Parce que la sauce soja emmène illico nos palais en voyage ! C’est ce petit quelque chose en plus qui donne son goût d’origine à votre riz cantonais, à vos makis, à votre bouillon asiatique et tant d’autres plats asiatiques. La sauce soja, c’est LA sauce de la street food d’Asie, chinoise, coréenne, japonaise, thaïlandaise…
Partie de son berceau en Chine il y a, dit-on, deux millénaires, la sauce soja est arrivée au Japon au Moyen-âge. Au fil des siècles et des migrations, elle a franchi les océans et les frontières pour s’immiscer dans toutes les cuisines. Elle aurait débarqué sur le continent européen à la fin du XVIIIe siècle, après avoir séduit les marchands néerlandais. Elle est aujourd’hui devenue un condiment indispensable à toutes les cuisinières et cuisiniers, comme aux chefs étoilés !
La sauce soja bio et Autour du Riz : une histoire d’amour
L’idée est née il y a 10 ans, lors d’une visite de Magali chez les petits riziculteurs de notre programme de riz bio équitable à Sisaket en Thaïlande.
Pour amender la terre des rizières après la récolte de riz, les fermiers plantent des légumineuses qui poussent pendant l’hiver. Parmi ces légumineuses, il y a du soja. Avec les grains de riz, les fèves de soja sont les ingrédients de base de la fermentation qui produit la sauce soja. Nous avons donc organisé sur place en Thaïlande, une collaboration avec un fabriquant de sauce, selon la méthode traditionnelle.
Le premier millésime de sauces soja bio et équitables Autour du Riz a été proposé aux consommateurs français en 2018. Notre sauce soja Shoyu traditionnel et notre Véritable Tamari présentaient deux originalités fortes :
Elles étaient les premières sauces soja bio ET équitables.
Elles sont toutes deux naturellement sans gluten car elles sont uniquement composées de riz et de soja.
Autre détail, et non des moindres, elles sont sans alcool ajouté !
Toute une gamme de sauces soja équitables pour tous les goûts
Au fil des années, notre gamme de sauces soja s’est étoffée.
Dans un premier temps, nous vous avons également proposé un Shoyu allégé en sel, (42 % de sel en moins par rapport aux principales sauces Shoyu bio) et un Shoyu sucré Ketjap (sauce soja sucrée).
Nous avons aussi adapté les conditionnements pour coller à vos habitudes de consommation. Nous proposons les sauces soja en bouteilles de 200 ml, 600 ml, en vrac et c’est nouveau, en bouteilles de 1 litre réemployables (lire ci-après pour en savoir plus).
Dans un second temps, nous avons écouté vos envies pour composer avec cette base de sauce soja des recettes typiques de différentes origines exotiques :
Pays du Soleil-Levant : la sauce japonaise, la sauce soja Ponzu et la marinade Teriyaki
Pays du sourire : la sauce aigre-douce et la sauce thaïlandaise
D’inspiration vietnamienne : la sauce Nuoc mâm veggie
Vous êtes nombreux à avoir adopté la sauce soja Shoyu au quotidien, en remplacement du sel, à la mode japonaise. Il est vrai que les avantages nutritionnels de cette petite sauce fermentée sont plébiscités… Cet exhausteur de goût 100 % végétal donne du corps à toutes vos préparations : des légumes sautés au riz, en passant par les marinades et les sauces vinaigrettes, avec ou sans vinaigre !
Il y a aussi ceux qui, grâce à la sauce Shoyu, ont percé le secret de la 5e saveur, l’unami. On ne peut faire l’impasse sur cet ingrédient quand on veut savourer certains plats typiquement asiatiques comme le rãmen végétarien, le bœuf sauté au gingembre, les nouilles sauce satay, le tofu Khao Soi au curry rouge, le banh mi végétarien, le bobun…
Ce condiment est également indispensable pour réussir de nombreuses marinades et dipper avec délice makis, gyozas et autres raviolis asiatiques !
La sauce soja bio 1 litre en réemploi, qu’est-ce que ça change ?
C’est une avancée majeure, une pratique écologique qui finira par devenir obligatoire : les bouteilles de Shoyu traditionnel et de Véritable Tamari bio Autour du Riz sont certifiées par France Consigne pour le réemploi.
En clair, cela signifie que vous pouvez les rapporter à votre magasin bio qui collecte les bouteilles réemployables.
Le réemploi, c’est quoi ?
Contrairement au recyclage, qui consiste à broyer les bouteilles pour fabriquer de nouveaux contenants en verre, le réemploi consiste à organiser leur collecte pour les laver et les réutiliser telles quelles, et ainsi leur donner une nouvelle vie ! Ce système réduit les déchets et l’énergie nécessaire à la production de nouvelles bouteilles.
Le réemploi : une solution qui a tout bon !
Chez Autour du Riz, nous sommes convaincus que le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas. C’est donc pour cela que nous avons fait le choix de nous engager pour le réemploi.
Réutiliser des bouteilles en verre permet :
d’éviter de consommer de nouvelles ressources,
d’économiser l’énergie nécessaire pour fabriquer ou recycler le verre,
de consommer moins d’eau,
de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le réemploi est systématiquement plus vertueux que le recyclage dès la 2ème utilisation !
Nous avons confié à Alpes Consigne la gestion, la collecte et le lavage de nos bouteilles de sauce soja bio équitable de 1L. L’association, qui promeut un modèle économique basé sur la coopération, récupère les bouteilles déposées en points de collecte, les lave puis les revend afin qu’elles soient réutilisées.
Le réemploi, comment ça marche ?
Nous vous invitons chaleureusement à adopter cette solution résolument anti-gaspi que nous sommes nombreux à choisir. Vous nous reconnaîtrez au logo « Rapportez-moi pour réemploi » apposé sur l’étiquette de nos bouteilles de sauce soja.
Une fois votre sauce soja terminée, rapportez votre bouteille rincée sans bouchon dans un point de collecte du réseau France Consigne.
Finalement, offrir une seconde vie à nos bouteilles, c’est simple !
Les feuilles de riz sont les cousines asiatiques des feuilles de brick du Maghreb et de la pâte feuilletée filo du Moyen-Orient.
Elles ont en commun le fait d’être d’une extrême finesse et de servir à « emballer » de délicieuses compositions sucrées ou salées. Sans ces curiosités culinaires, les rouleaux de printemps n’existeraient pas en Asie, ni les nems, ni les pastillas marocaines, ni les beurek arméniens ou les baklavas aux pistaches des Balkans ! Comment découvrir les feuilles de riz bio et les adopter en apprenant à les cuisiner : on vous dit tout !
« Dans les petits villages au Vietnam et dans certaines régions du Cambodge, il n’est pas rare de voir des feuilles de riz artisanales en train de sécher au soleil sur de grandes nattes de bambou tressées. Dans le delta du Mékong, le secret de fabrication de ces petites curiosités culinaires se transmet de génération en génération, dans le cercle familial. »
Marine, responsable grands comptes, category manager chez Autour du riz
Feuilles de riz : secrets de fabrication
Feuilles de riz, de brick, de filo : ce qui différencie ces crêpes fines comme du papier, c’est leur composition, intimement liée à leur origine géographique. Comme leur nom l’indique, les premières sont fabriquées avec de la farine de riz. Ce n’est pas le cas des feuilles de brick ou de filo, à base de semoule extra fine et/ou de farine de blé.
Les feuilles de riz présentent une autre différence. Lorsque nous les sortons de leur emballage, elles sont rigides, cassantes et joliment quadrillées, comme un tissu. Il est nécessaire de les réhydrater pour les consommer.
Quelle est l’origine des feuilles de riz ?
Parfois aussi appelées galettes de riz – pour les différencier du papier de riz ? –, les feuilles de riz seraient, dit-on, originaires du nord du Vietnam et de Chine. Elles auraient été servies dans les cours impériales, c’est sans doute la raison pour laquelle les nems sont aussi appelés pâtés ou rouleaux impériaux. Quant aux rouleaux de printemps, ils seraient au menu des banquets du Nouvel An chinois depuis le Moyen Âge en Chine, pour déguster avec raffinement les légumes nouveaux.
Au Vietnam, les feuilles de riz sont toujours fabriquées de manière artisanale dans de petites échoppes au bord de la route. Sur un petit feu alimenté par des balles de riz ou des écorces de café, les paysannes – ce sont la plupart du temps des femmes – cuisent les feuilles de riz à la vapeur.
Elles étalent la pâte sur un tissu tendu au-dessus d’une grande casserole d’eau. Quand la fine crêpe s’est solidifiée, elle est soulevée avec dextérité à l’aide d’un rouleau de bambou entouré d’un torchon. La feuille de riz est déposée sur une grande natte de bambou tissée. En séchant au soleil pendant quelques heures, le motif de tissage s’imprime sur la feuille de riz. Les feuilles de riz sont ensuite récupérées en petits tas et vendues par lot aux clients de passage.
De quoi sont composées les feuilles de riz ?
La base des feuilles de riz est simplissime : du riz, de l’eau et un peu de farine de tapioca.
Au Vietnam, on appelle ce mélange « l’eau de riz ». On dit que le riz est réduit en « poudre d’eau » en le mettant à tremper avant de le moudre très finement.
Le tapioca est une fécule, extraite du manioc, qui a la propriété de donner de la souplesse aux feuilles de riz malgré l’absence de gluten. Son introduction dans « l’eau de riz » va permettre de manipuler plus facilement les feuilles de riz, sans les casser.
On dit que chaque famille vietnamienne possédait jadis sa propre recette de feuilles de riz, qui se transmettait de génération en génération. C’est encore vrai dans certains villages, d’autant qu’un repas de fête ne se conçoit pas sans cet ingrédient de base des célèbres nems aux multiples garnitures.
Il existe aussi des feuilles de riz parfumées aux crevettes ou à la noix de coco, qui sont farcies avec des préparations originales.
Les feuilles de riz sont-elles forcément rondes ?
La réponse est non. Dans la tradition asiatique, il existe des feuilles de riz de forme carrée ou triangulaire. Bien entendu les tailles varient également. C’est très utile pour préparer des recettes spécifiques. Nos Véritables feuilles de riz bio, d’un diamètre de 22 cm, sont par exemple idéales pour réaliser des nems maison. Il faudra plutôt choisir les Rolls feuilles de riz complet, d’un diamètre de 28 cm, si votre projet est de confectionner des rouleaux de printemps salés ou sucrés.
Comment cuisiner les feuilles de riz ?
Les feuilles de riz bio s’apprivoisent comme n’importe quel ingrédient nouveau en cuisine. Une fois qu’on y a goûté, on ne plus s’en passer. Il y a toutes les recettes asiatiques classiques mais aussi toutes celles à inventer en fonction de la saison, de nos envies, de nos inspirations… Osez des garnitures originales avec vos restes, vous emporterez alors ces rouleaux dans votre bento au bureau.
Comment utiliser les feuilles de riz ?
Avant toute chose, il vous faudra réhydrater les feuilles de riz !
Préparez une grande assiette ou un plat à tarte rempli d’eau froide, ou tiède si vous êtes pressés. Ouvrez le pack avec des ciseaux et sortez avec délicatesse une feuille de riz. Attention à ne pas la casser !
Trempez entièrement la feuille de riz dans l’eau jusqu’à ce qu’elle devienne souple et flexible.
Transférez-la délicatement sur un torchon propre sur votre plan de travail. Le torchon absorbera l’excès d’eau.
Déposez un petit tas de garniture en bas de la feuille. Emballez la farce dans les règles de l’art en suivant notre tuto pour nems et rouleaux ou le schéma de pliage qui est au dos de votre pack. Ce n’est pas forcément facile la première fois mais on devient très vite un as !
Petit conseil du chef pour ne pas vous décourager : lors de vos premiers essais, n’hésitez pas à renforcer votre feuille de riz en ajouter une demi-feuille à l’endroit où vous déposez votre farce.
Comment consommer les feuilles de riz ?
Après avoir réalisé vos nems ou vos rouleaux de printemps, nous vous conseillons de les dipper dans une divine sauce asiatique comme notre sauce nems bio. Si vous avez opté pour une version sucrée, en réalisant par exemple des rolls aux fruits de saison, trempez-lez dans une gourmande sauce choco-coco.
Les nems peuvent être fris ou bien cuits au four pour une version moins grasse mais tout aussi croustillante.
Twistez les feuilles de riz pour l’apéro en préparant des chips de feuilles de riz frites. Simple à faire et très original ! Découvrez notre recette de chips de feuilles de riz.
Vous pouvez aussi utiliser les feuilles de riz comme un topping croustillant pour vos soupes et salades. C’est tout simple : découpez les feuilles en petits morceaux, imbibez-les d’huile d‘olive ou d’huile de coco bio et grillez-les au four quelques minutes.
Comment conserver les feuilles de riz ?
Une fois votre pack de feuilles de riz bio ouvert, nous vous invitons à les conserver au sec, à l’abri de la lumière dans un sac ou une boîte hermétique.
Qui peut consommer les feuilles de riz ?
Les feuilles de riz bio se prêtent à tous les régimes et à toutes les préférences alimentaires : sans gluten, végétarien, vegan…
En effet, les feuilles de riz sont naturellement sans gluten et peuvent habiller de délicieuses préparations végétales à base de légumes, de fruits, de tofu, de légumineuses, de vermicelles de riz…
Nos recettes maison avec les feuilles de riz bio
Les recettes d’Asie classiques
Lesnems aux crevettes : pour le Nouvel An chinois et pas que ! Des petits délices croustillants à dévorer accompagnés d’une salade verte bien fraîche, de feuilles de menthe, de fines tranches de carottes. Trempez-les généreusement dans notre sauce pour nems bio.
Les nems végétariens du Mékong : des nems en version veggie mais tout aussi gourmands !
Parce que vous ne consommez pas de résidus de pesticides de synthèse !
Parce que vous connaissez avec certitude l’origine et le mode de culture de vos feuilles de riz.
Parce que vous vous engagez en tant que consommateur pour une alimentation saine et une agriculture régénérative et responsable.
Nos Véritables feuilles de riz et Rolls bio viennent du delta du Mékong
Le bon riz qui est à la base des Feuilles de riz bio Autour du Riz est cultivé au sud du Vietnam, dans une région de marécages où la nature a encore toute sa place.
C’est le grenier du riz du Vietnam, dont l’écosystème doit à tout prix être protégé pour s’adapter aux évolutions climatiques.
Les producteurs formés à l’agriculture biologique ne plantent le riz qu’une fois par an. Le reste de l’année, ils élèvent des crevettes dans le labyrinthe de canaux qui entourent les rizières. Cette activité a pour conséquence d’amender naturellement les terres tout en fournissant aux fermiers et à leur famille un complément de revenus nécessaire. C’est une rotation de culture originale, non ?
Sticky rice, riz gluant, riz glutineux, waxi rice, riz doux, riz collant : on lui donne différents petits noms. Une chose est sûre, ce riz n’est vraiment pas comme les autres. Sa texture, son goût et son mode de cuisson bien spécifiques font du sticky rice une petite gourmandise que l’on déguste salée ou sucrée. Quand on y a goûté, lors d’un voyage en Asie, au restaurant asiatique ou chez soi, on ne peut plus s’en passer.
Comment le choisir, le cuire, le cuisiner, le consommer : on vous dit tout !
« …cuits à la vapeur peu de temps, [les grains de riz gluants] collent peu, chacun gardant une certaine élasticité. On peut alors les consommer, en les prenant avec les doigts, sans utiliser les baguettes ou la cuillère ; c’est ce que font les Lao du Laos et de Thaïlande et certains peuples de ce dernier pays. »
Yoshio Abé, ethnologue spécialiste de la riziculture, article Quelques considérations sur les riz gluants, Oryza sativa, variété glutinosa, 1985
Qu’appelle-t-on sticky rice ou riz gluant ?
Les riz gluants sont des variétés particulières de riz. Ils appartiennent à l’espèce Oryza sativa L. En botanique, on désigne ces variétés sous le nom de Glutinosa. Elles existent en Asie dans les deux grands types de riz : japonica qui pousse plutôt dans les régions montagneuses et indica, cultivé plutôt dans les plaines.
On trouve des variétés de riz gluant dans tous les pays situés dans la zone orientale de l’Asie du Sud-Est : de l’Inde au Cambodge, en incluant le Laos, l’ouest du Vietnam et l’est de la Thaïlande. Il en pousse aussi ailleurs, notamment en Indonésie et aux Philippines.
Toutes les variétés de riz gluants Glutinosa se caractérisent par une très forte viscosité à la cuisson, contrairement aux riz non-gluants.
Leur cycle végétatif est en général plus court : moins de cinq mois peuvent suffire contre cinq à six mois pour les riz non gluants.
Les grains de riz gluants sont en général plus gros que les autres. Ils sont moins transparents, d’apparence plus crayeuse. Ils sont également moins durs au toucher.
Leur composition biochimique est différente. Ils contiennent davantage de dextrine. Leur amidon est essentiellement composé d’amylopectine. Ce sont ces molécules qui confèrent aux grains de riz gluant leur viscosité et cette propriété des’agglutiner entre eux.
Le riz à sushi est-il un riz gluant ?
La réponse est non, le riz à sushi est un riz collant. Notre riz à sushi bio, une variété de riz rond gageron adaptée au climat tempéré, est cultivé et conditionné dans le delta du Rhône.
Cuits à l’eau après plusieurs rinçages minutieux sous l’eau fraîche, à minima trois fois, les grains de riz à sushi prennent un aspect lustré, brillant, et s’agglutinent entre eux. Ce riz contient majoritairement de l’amidon. Il est très digeste. C’est la nourriture de base des Japonais. Dans leur culture traditionnelle, le riz constituait une monnaie d’échange ; et on considérait que chaque grain de riz abritait une divinité !
Le riz à sushi présente un formidable avantage : il reste délicieux quand il a refroidi. Il permet de confectionner les célèbres en-cas appelés onigiris qui ont une place de choix dans les bentos typiquement japonais.
Le riz gluant : une forte tradition culinaire an Asie
Historiquement, le riz gluant était la nourriture de base dans le centre-est de la Chine et, plus tard, au Japon.
Dans les régions montagneuses de l’Asie du Sud-Est, le riz gluant est toujours consommé au quotidien. Depuis l’origine, c’est l’aliment de base des paysans car ses apports énergétiques sont supérieurs aux autres riz… Dans tous les foyers, il est encore mis à cuire à la vapeur dans des marmites superposées, souvent dans des feuilles végétales, de bananier, de lotus ou d’autres espèces locales comme le pandanus.
Au Vietnam, on le consomme communément au petit-déjeuner, avec des légumineuses (graines de soja, haricots rouges…), du manioc, des oignons…
Dans les autres régions, le riz gluant est cuisiné religieusement lors des fêtes traditionnelles et des cérémonies. Il demeure la matière première de boissons fermentées et de gourmandises sucrées.
C’est en visite dans les micro-fermes des riziculteurs thaïlandais du nord de la Thaïlande, que Magali Bryla, notre gérante-fondatrice, a découvert cette variété ancestrale de riz et son mode de cuisson particulier.
En 2010, nous avons demandé aux fermiers de faire une plantation expérimentale de riz glutineux biologique pour nous. C’est une culture plus longue : ce riz est récolté deux semaines plus tard que le riz Hom mali. Grâce à cette coopération, nous avons été les premiers à proposer ce riz délicieux et original aux consommateurs dans les magasins spécialisés bio. À l’époque, nous proposions aussi du sticky rice violet !
Pourquoi choisir un sticky rice bio ?
C’est la garantie d’un riz gluant de qualité sans résidus de pesticides chimiques. Les petits riziculteurs qui cultivent ce riz bio pour nous fabriquent leur compost organique, enlèvent les mauvaises herbes manuellement au fur et à mesure de la croissance des plants. Dans l’eau des rizières, la vie est présente, l’écosystème est préservé, comme dans les haies qui séparent les parcelles.
La mise en culture de ce riz ancestral est également un gage de maintien de la précieuse biodiversité.
Depuis l’origine, ce riz n’est pas seulement biologique. Il est également en commerce équitable, des relations rendues possibles grâce au regroupement des petits paysans d’abord au nord puis au nord-est de la Thaïlande.
Le sticky rice : une délicieuse parenthèse dans votre assiette !
Servi dans de mignonnes petites boîtes en bambou au restaurant, le sticky rice est une véritable découverte gourmande, qui met tous les sens en éveil.
D’une saveur douce et délicatement sucrée, il a une texture particulière en bouche. Les grains tout à la fois collants et fermes, ont la caractéristique de s’imprégner avec délice de la sauce salée ou sucrée qui les accompagnent.
Comment cuire le sticky rice ?
Dans un premier temps, il vous faudra faire tremper le riz. Pour cela, il vous faut donc anticiper !
Nous vous invitons à respecter la durée que nous avons indiquée pour vous sur le sachet. Un conseil précieux : si vous n’êtes pas disponible, il vaut mieux le faire tremper plus longtemps que de raccourcir le temps indiqué, soit une durée minimale de 3h00. Vous pouvez aussi le faire tremper toute une nuit.
Une fois le riz égoutté et rincé, faites-le cuire à la vapeur, à couvert, dans le récipient de votre choix, le plus commode pour vous.
À mi-cuisson, au bout d’un quart d’heure, retournez le riz pour qu’il cuise uniformément. Au bout de 30 minutes, votre riz sera prêt à être servi, en accompagnement d’un curry qui met l’eau à la bouche, par exemple !
Du riz qui se mange (aussi) avec les doigts !
Les enfants adorent ça ! Le sticky rice, lorsqu’il a tiédi, se déguste avec les mains, en formant de petites boulettes qu’on trempe dans la sauce avant de les porter à la bouche. On peut aussi le conserver en boulettes pour le déguster plus tard, comme le font les paysans des régions montagneuses du Laos, de Thaïlande ou du Cambodge. Il suffira de réchauffer rapidement le riz cuit… à la vapeur bien sûr ! Et on pourra le consommer au petit déjeuner, pourquoi pas ?
Les recettes qui vous feront adorer le riz gluant
En version sucrée ou salée, le sticky rice fait voyager les papilles. Vous risquez fort, comme nous, de devenir addict. Ce riz est vraiment surprenant, avec son cortège de succulentes sensations !
La recette sucrée INCONTOURNABLE
Le mango sticky rice est le célèbre dessert national thaï que l’on appelle là-bas : Khao niew mamaung. Le riz gluant est cuit dans du lait de coco et il est servi avec des morceaux de mangue fraîche. C’est tout simplement délicieux !
Pour mettre de l’exotisme dans votre burger, essayez cette recette de sushi burger vegan, assaisonné avec une vinaigrette healthy au miso non pasteurisé.
La recette qui est une fête pour les papilles
Le curry thaï rouge aux légumeset son sticky rice : une composition toujours renouvelée selon la saison, votre régime alimentaire ou tout simplement votre envie. Mais un plaisir éternel lorsqu’on y a gouté une fois !
Les nouilles, autrement appelées noodles en Asie, sont présentes aujourd’hui dans l’alimentation quotidienne sur tous les continents. Les pâtes sont-elles apparues dans l’Antiquité en Chine ou en Italie ? Le débat reste ouvert !
Notre voyage gourmand vous emmène à la découverte des seules nouilles de riz bio, absolument indissociables du fantastique monde de saveurs de la street food asiatique.
Tagliatelles, vermicelles, ramen, pâtes larges, longues, en nids… : elles changent de taille, de saveurs et de couleurs comme les pâtes de blé.
Blanches, complètes, semi-complètes : vous les choisirez pour leurs apports nutritionnels, mais elles sont toujours sans gluten !
Sautées, fondantes ou croustillantes : les recettes sont infinies et savoureuses. Laissez l’exotisme envahir votre cuisine !
« Peut-on faire le tour du monde sans prendre un avion ou un train ? La réponse est oui. À supposer que vous soyez gourmands et gourmandes… »
France Inter Grand bien vous fasse 16 février 2023
Nouilles de riz : escale en Thaïlande
L’histoire d’amour d’Autour du Riz avec les nouilles de riz a commencé en Thaïlande. C’est en visitant les petits paysans qui commençaient à cultiver le riz parfumé Hom Mali en agriculture biologique, que nous avons dégusté pour la première fois ces nouilles si différentes des pâtes de blé.
Elles ont une texture en bouche à la fois ferme et moelleuse, différente selon la forme des nouilles : tagliatelles, nouilles plates, vermicelles…
On en trouve partout dans la cuisine de rue à Bangkok, autour de Yaowarat road et au grand marché de Klong Toei ; sur les marchés flottants du pays ; dans de petits « noodles shops » improvisés au bord des routes de campagne. En Thaïlande, chaque province possède son plat typique à base de nouilles de riz.
Leur préparation est un spectacle en soi : quand les nouilles de riz sont étirées à la main, lorsqu’elles sautent avec des légumes croquants dans d’immenses woks sur le feu, quand elles baignent dans une sauce onctueuse et parfumée à base de lait de coco, d’ail, de piment, de citronnelle, de gingembre et de galanga.
Il y a 20 ans, nous avons ainsi dégusté pour la première fois le Pad thaï, élu plat national dans les années 1940.
Irrésistible Pad thaï : le top des nouilles de riz à la thaïlandaise !
C’est ce plat populaire et célèbre qui fait aimer instantanément les nouilles de riz et… la gastronomie thaïe, d’une richesse gustative inouïe.
Pour réussir le Pad thaï traditionnel, quelques ingrédients sont indispensables :
En Thaïlande, on mange à table avec une cuillère, y compris le riz qui accompagne la majorité des plats. Seules les nouilles de riz sont dégustées avecdes baguettes : certainement parce que c’est bien plus pratique à mettre en bouche une fois qu’on a expérimenté la technique !
Cuites à point, les nouilles de riz dans le phó
Image : pixabay
Le phó est un bouillon très parfumé originaire du nord du Vietnam. Il est consommé sous de nombreuses formes. On dit que ce serait une déclinaison du pot-au-feu français.
Sa composition de base est la suivante : des nouilles de riz de type tagliatelles, un bouillon composé ou non de viande, de légumes émincés (oignon, poireau, fenouil), d’épices (badiane, cannelle, clous de girofle), d’ail, de gingembre et de citron vert. On y ajoute des herbes fraîches comme de la ciboulette thaïe, du basilic thaï, de la menthe ou de la coriandre.
Sa préparation est simple : dans les bols, déposez de fines lamelles de bœuf. Ajoutez les nouilles de riz cuites, puis le bouillon fumant. Un filet de citron vert et de la coriandre : c’est prêt !
Les tagliatelles de riz bio made in France
C’est une première en Europe : Autour du Riz a construit dans les Alpes un équipement pour fabriquer en France les nouilles à base de riz.
Sur un site entièrement éco-conçu (énergies renouvelables, récupération de la chaleur, recyclage de l’eau…), on s’inspire du savoir-faire thaïlandais pour transformer un grand riz de terroir bio et équitable en savoureuses tagliatelles, dans la pure tradition.
Nouilles fines de riz : escale au Vietnam
Autour du Riz a rapporté du Vietnam les véritables feuilles de riz fabriquées dans le delta du Mékong. Notre lien avec cette gastronomie aussi saine que délicieusement parfumée est forte. Elle nous a inspirés pour vous proposer des ingrédients de grande qualité pour préparer des plats typiquement vietnamiens.
Tout à la fois populaire dans la rue et sophistiquée quand il s’agit de réaliser des plats « impériaux », la cuisine vietnamienne repose sur deux piliers : la sauce Nuoc mâm et le riz, consommé comme tel ou sous forme de nouilles.
La sauce Nuoc mâm est un condiment aussi appelé « sauce de poisson ». Il remplace quasiment le sel dans ce pays. Et il est indispensable pour donner à nombre de plats et de sauces leur saveur authentique. Pour que cet ingrédient indispensable soit accessible à tous, nous vous proposons une version de sauce Nuoc mâm veggie, 100% végétale, à base d’algues kombu.
Au Vietnam, les nouilles de riz, appelées báhn phó, sont proposées dans différentes largeurs, fraîches ou sèches. Les plats « classiques » de la street food vietnamienne retiennent souvent les pâtes de riz très fines ou les vermicelles de riz.
Vermicelles de riz et feuilles de riz : le combo essentiel des nems et des rouleaux de printemps
Les nems, aussi appelés pâtés impériaux, sont certainement le plat le plus emblématique de la cuisine vietnamienne. Il existe de nombreuses variantes de ces petits rouleaux farcis de légumes, de crevettes, de crabe, de poulet… Mais une chose est fondamentale : il s’agit de véritables feuilles de riz et non de blé ! C’est cet ingrédient qui une fois humidifié va permettre de confectionner dans les règles de l’art ces petits délices croustillants à souhait. Les vermicelles de riz, sont l’autre ingrédient de base. Il vous faudra les cuire parfaitement (nos conseils plus bas).
Les nems frits à l’huile ou au four se dégustent dippés dans la sauce pour nems.
Les rouleaux de printemps, sont une version fraîche sans cuisson des nems, plus généreuse en taille. Par praticité, on peut d’ailleurs utiliser des feuilles de riz de taille supérieure comme nos feuilles de riz 28 cm .
On les farcit de vermicelles de riz, de crevettes, poulet ou tofu, de légumes frais de saison.
Les vermicelles de riz du bò bún, un savoureux mélange chaud-froid
On le considère plutôt comme une salade, mais c’est un plat qui se déguste en toute saison, en version veggie ou pas. Il est traditionnellement composé de vermicelles de riz, de germes de soja, de fines lamelles de bœuf, d’oignon frais, de nems et d’herbes fraîches, menthe ou coriandre. Il s’assaisonne communément avec une sauce pour nems à base de Nuoc mâm.
Plusieurs familles de nouilles composent le washoku, la gastronomie japonaise subtilement raffinée. Les nouilles soba sont des nouilles à base de farine de sarrasin, lesnouilles udon sont à base de farine de blé. Nous avons souhaité vous proposer les nouilles rãmen, la base des divines soupes nippones du même nom, en version sans gluten.
Blanches ou demi-complètes les nouilles rãmenAutour du Riz permettent de réaliser facilement ce plat célèbre et pas que !
Les nouilles rãmen, la base des divines soupes nippones du même nom
Nos nouilles rãmen express sont des nouilles de haute qualité conditionnées en petites briques. Elles sont hyper pratiques à l’usage. Cuites en 5 minutes, elles peuvent être accommodées à votre goût, en un temps record :
Accompagnées d’un bouillon, d’une garniture (viande, tofu, œuf), d’herbes, d’huile et condiments de son choix, voilà un succulent rãmen parfumé et réconfortant !
Nappées d’une sauce tomate relevée, voilà de succulentes pasta sans gluten !
Sautées au wok avec quelques légumes croquants (oignons, brocolis, petits pois…) et arrosés de sauce soja Shoyu, voilà un plat sain aux saveurs généreuses !
La règles d’or pour bien cuire vos nouilles de riz
Les nouilles de riz se cuisent à part dans de nombreuses recettes. Elles sont ensuite intégrées dans un plat, un bouillon ou sautées au wok avec divers ingrédients. Il est par conséquent très important de suivre à la lettre les consignes figurant systématiquement sur le pack.
Par exemple, pour les tagliatelles de riz, après les avoir cuites 4 min dans l’eau bouillante, nous vous recommandons de passer vos nouilles sous l’eau froide. Elles auront alors la bonne texture en bouche, tout à la fois ferme et moelleuse. Et vous éviterez ainsi qu’elles collent dans le wok !
Autre option de préparation, vous pouvez également faire tremper les tagliatelles de riz crues 30 min dans l’eau tiède. Cette étape va les attendrir. Une fois égouttées, vous pourrez les ajouter directement dans votre wok avec vos autres ingrédients pour faire sauter le tout quelques minutes à feu vif.
Découvrez d’autres recettes faciles à base de nouilles de riz
Si nous aimons tant la street food, c’est parce qu’elle nous fait voyager. Les cuisines du monde nous permettent de découvrir des saveurs, des textures, des épices, des recettes envoûtantes et addictives… Pour nous, c’est un délicieux moyen d’aller à la rencontre d’autres cultures, d’autres modes de vie et de manières de voir le monde.
Au printemps, c’est du côté du pays du Soleil-Levant qu’il faut regarder !
Entre fête des cerisiers en fleurs et pluie de pétales de pruniers, c’est la saison idéale pour préparer et déguster lesdélices de la cuisine japonaise. Inscrite au patrimoine culturel mondial de l’Unesco, c’est une gastronomie en fusion avec la nature ; une nourriture saine, équilibrée, pleine de formidables surprises.
Kobayashi Issa (1663-1827), poète de haïkus, ces délicates petites phrases ciselées, qui sont le fruit de l’observation de la nature.
La cuisine japonaise, en harmonie avec les saisons
Les traditions culinaires japonaises, appelées washoku, sont reconnues mondialement depuis décembre 2013, date de leur inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Plus que toute autre au monde, la cuisine japonaise épouse le rythme des saisons pour mettre en valeur ce que produit la nature : fleurs, fruits, légumes, herbes…
C’est un trésor culinaire, unique et précieux, dans ce pays où cohabitent harmonieusement deux religions, shintoïsme et bouddhisme, éminemment respectueuses du vivant.
La cuisine japonaise est à base de produits de saison, réputés pour leur extrême fraîcheur. Dans la tradition, les recettes changent au fil des mois, et aussi la vaisselle et la décoration de la table et des mets. On aime parer les plats de fleurs, de branches, d’écorces, de feuilles…
Un calendrier traditionnel calqué sur les frémissements de la nature
« Le réveil des insectes », « Les premiers pêchers fleurissent », « Les chenilles se changent en papillons » « La pluie humidifie la terre », « La brume commence à s’attarder », « L’herbe se remet à pousser » : il ne s’agit pas des observations d’un jardinier mais de l’éphéméride du calendrier traditionnel japonais, le Kyûreki. Il se déploie en 24 périodes appelées Sekki et 72 micro-saisons, les Kô. C’est dire à quel point le rythme de la nature est depuis toujours au cœur de la vie des habitants de l’Archipel !
Bien entendu, le kyûreki, d’origine chinoise, a été remplacé de longue date par le calendrier grégorien universel. Toutefois, les fêtes, les célébrations, et surtout les mets que l’on déguste s’en inspirent toujours. On ne compte pas les spécialités culinaires régionales qui s’inspirent du cycle de la nature. Makis et sushis se parent de vert au printemps et du rouge des feuilles d’érables en automne. Sans parler des mochisdélicatement poudrés, dont les formes et les garnitures se déclinent à l’infini pour symboliser la neige, la floraison, les feuilles mortes…
Au printemps au Japon, on fête les cerisiers en fleurs !
Savez-vous que la floraison des sakura, les cerisiers, est attendue avec tellement d’impatience au Japon qu’elle est annoncée par la météo locale ? Tout le monde a hâte de participer à Hanami, la fête des cerisiers qui est un grand temps fort de l’année avec Momiji, la fête du flamboiement des érables à l’automne. Du sud au nord de l’Archipel, les arbres, les sakura, fleurissent à une ou deux semaines d’intervalle. À l’apogée de la floraison, il est de coutume de se rendre en famille dans un parc pour pique-niquer sous les cerisiers et se prendre en photo pour immortaliser ce moment. La tempête de pétales est un autre évènement quelques jours plus tard !
Une petite gourmandise est tout particulièrement appréciée à ce moment-là : ce sont les sakura mochi, un daifuku mochi délicatement coloré de rose et enveloppé dans une feuille de cerisier qui a été conservée dans la saumure ! Une autre version de ce daifuku est garnie au cœur avec une demi-fraise. Le comble de la gourmandise, n’est-ce pas ?
Celles et ceux qui en ont fait l’expérience vous le diront : la cérémonie du thé traditionnelle est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie ! C’est la manière la plus sûre d’approcher la culture japonaise, sa perfection dans la quête d’harmonie.
Lors de la cérémonie du thé, inspirée du bouddhisme zen, chaque geste est codifié selon un rituel séculaire : la purification des mains avant d’entrer dans le pavillon de thé, la manière d’y entrer, d’admirer les estampes de saison, de tenir sa tasse de thé…
En tant qu’invité, vous serez convié à vous asseoir à genoux sur le tatami qui recouvre le sol. Si on vous sert du thé matcha, il sera préparé avec des ustensiles spéciaux, que les amateurs connaissent bien, en particulier le chasen, un petit fouet en bambou qui sert à faire mousser la poudre de matcha et l’eau.
C’est lors de la cérémonie du thé que vous dégusterez les wagashi, les merveilleuses pâtisseries japonaises à base de farine de riz de riz gluant qui se parent au fil de l’année de couleurs, de formes et de saveurs extraordinaires.
Bien se tenir à table avec des baguettes !
À chaque pays ses usages et ses règles de savoir-vivre. Il y a ce qui se fait et ce qui ne fait pas. Le Japon réserve quelques surprises qui peuvent nous sembler autant de bizarreries.
Ainsi, vous êtes tout à fait autorisé à aspirer vosnouilles de rizen faisant du bruit ! Tout comme de rapprocher l’assiette de votre bouche, ce qui est parfaitement incongru chez nous.
Vous avez déjà mangé avec des baguettes ? Ça paraît compliqué mais il suffit pourtant de persévérer et vous verrez, on y arrive ! En revanche, ne les plantez pas dans votre bol de riz et ne vous en servez pas pour montrer quelque chose : ce serait un manque de politesse voire une insulte à l’égard de vos hôtes japonais.
Plongez dans l’univers incroyable de la cuisine japonaise
Un voyage gourmand au Japon se prépare d’abord en se familiarisant avec certains ingrédients typiques indispensables. Il faut ensuite apprivoiser des tours de mains, des façons de cuire les aliments. Il faut enfin qu’on vous donne les meilleures recettes. Pour tout cela, vous pouvez compter sur nous !
Les meilleurs ingrédients bio pour « faire maison » les délices du Japon
Farine de riz gluant, nouilles rãmen, riz à sushis, vinaigre de riz, assaisonnement pour riz à sushis, sauces soja, miso… Ce sont ces produits, ces sauces et ces condiments qui donnent aux plats japonais des textures, des parfums et des saveurs absolument uniques !
Issue de la mouture très fine d’une variété particulière de riz, le sticky rice, la farine de riz gluant est une farine magique. C’est l’ingrédient de base pour fabriquer notamment les mochis, ces petits gâteaux poudrés si tendres en bouche. Les Japonais varient les formes, les couleurs, les garnitures et les décors au fil des saisons. Nous, on adore les imiter une fois qu’on a pris le tour de main en utilisant une de nos kits mochis prêts à l’emploi, nature, cacao ou matcha. On aime aussi utiliser la farine de riz gluant bio dans nos recettes de brownies, de brioches, de sauces… pour retrouver cette texture unique, à la fois moelleuse et élastique.
En plus, notre farine de riz gluant et nos kits mochis bio sont certifiés sans gluten par l’Afdiag. C’est un cadeau pour les gourmands fous de pâtisserie qui n’ont pas droit au gluten !
Sauce soja Ponzu et Mirin Saké doux : le Japon dans votre assiette
Les produits issus de la fermentation, les sauces soja (Shoyu et Tamari) et les misos (Gen mai, Shiro miso, Kombu royal) sont la base de l’assaisonnement des plats japonais : la célèbre soupe miso, bouillons et ramens, makis et sushis, légumes, poissons et viandes… Ces sauces et condiments sont de formidables exhausteurs naturels de goût, qui donnent toute leur profondeur aux aliments. Avec eux, nous partons à la découverte de l’umami, cette indéfinissable cinquième saveur qui met subtilement nos sens en éveil.
La sauce Ponzu, à base de Tamari, apporte une délicate touche citronnée, des notes fraîches et acidulées à une salade d’algues typiquement japonaise ou un poke bowl.
Le Mirin Saké doux, à base de riz fermenté, relève les saveurs d’une note subtilement sucrée. On l’utilise notamment pour laquer tofu, poisson et poulet.
Ces sauces, comme le Shoyu, le Tamari et les misos Autour du Riz sont vegan, sans gluten et sans additifs.
Les nouilles rãmen, la base des divines soupes nippones du même nom
Ce sont des nouilles de riz,composées de riz blanc ou demi-complet, d’eau et c’est tout ! Présentées sous forme de briques (une brique = une part), elles cuisent en 5 minutes chrono. Accompagnées d’un bouillon, d’une garniture (viande, tofu, œuf), d’herbes, d’huile et condiments de son choix, les nouillescomposent de sublimes soupes rãmen dont on ne se lasse pas.
Des tours de mains et des modes de cuisson à apprivoiser
Vous voulez préparer des plats japonais ? Pas de panique ! Voici quelques conseils pour mettre toutes les chances de réussite de votre côté et gagner un temps précieux.
Avant de cuire le riz à sushis, il est nécessaire de le rincer abondamment à l’eau, en le remuant avec les doigts. C’est une étape incontournable pour éliminer l’excès d’amidon.
Pour modeler vos onigiris, mouillez-vous les mains (car le riz est collant !).
Pour relever des légumes sautés, arrosez-les avec quelques gouttes de vinaigre de riz complet, c’est un formidable exhausteur de goût.
Faites mariner vos œufs durs dans la sauce soja pendant une nuit. Ils seront délicieux et agrémenteront à merveille une soupe rãmen ou un poke bowl.
Pour confectionner vos mochismaison, saupoudrez-vous abondamment les mains avec de la fécule de tapioca ou de pommes de terre : la pâte à mochis est très collante !
Et… n’hésitez pas à décorez subtilement vos mets « à la japonaise » avec des fleurs, des feuilles, des herbes, des écorces, des petits fruits de saison… Ajoutez aussi des couleurs à vos mochis avec de la poudre de matcha au printemps, du cacao à l’automne, du jus de betterave en hiver…
Découvrez les recettes faciles des iconiques plats japonais
Pour régaler vos convives de nouvelles saveurs ou avec leurs plats japonais préférés, nous vous recommandons :
Un sublime rãmen: simple mais raffiné, avec nos nouilles de riz express sans gluten.
Une makis party de folie, avec notre riz à sushi cultivé en France et notre trio de sauces soja uniques à base de riz : sauce soja Shoyu salée, sauce soja Ketjap sucrée, sauce Ponzu citronnée.
D’irrésistibles mochis à la fraise, la douceur star du Japon, avec notre farine de riz gluant bio ou l’un de nos kits mochis bio, nature, au matcha ou au cacao.
Vous adorez les mochis, ces délicieuses pâtisseries japonaises, mais vous n’en avez jamais préparées ? Lancez-vous, c’est beaucoup plus facile que ça n’en a l’air ! Il suffit d’avoir les bons ingrédients, de suivre les étapes une à une, et c’est prêt. Choisissez d’abord de la farine de riz gluant bio ou un kit mochi maison si vous êtes pressé.
Nous vous livrons ici tous nos conseils, nos gestes techniques pour apprivoiser l’art raffiné du mochi, mais aussi nos suggestions gourmandes de garniture.
Mochi maison : choisir les bons ingrédients et les ustensiles qui vont bien
Utiliser de la farine de riz gluant pour mochi
C’est LA base pour réussir des mochis : il vous faudra de lafarine de riz gluant. Celle-ci est fabriquée avec une variété de riz glutineux, aussi appelée sticky rice. C’est une variété particulière, dont l’amidon contient essentiellement de l’amylopectine, qui est insoluble et produit une forte viscosité. C’est ce qui lui donne une texture collante car les grains s’agglutinent entre eux.
Vous ne pouvez donc pas faire de mochis avec une farine de riz normale car vous n’obtiendriez pas la consistance souhaitée.
La farine de riz gluant cuite avec de l’eau se métamorphose en effet en une pâte très particulière, élastique, qui est absolument unique en bouche. Sa texture tendre et moelleuse, d’une grande délicatesse, évoque la guimauve.
Nous vous recommandons d’utiliser de la farine de riz gluant bio. La nôtre est fabriquée avec un grand riz de terroir, le sticky rice bio cultivé à Sisaket, au nord-est de la Thaïlande. Dans cette coopérative, les petits paysans prennent le plus grand soin de leur terre et de leur environnement, en perpétuant les gestes de l’agriculture bio-régénératrice. Nous travaillons de longue date avec eux en commerce équitable.
Choisir une garniture super gourmande
Pour un mochi traditionnel, on choisira une garniture à l’anko, une pâte sucrée à base de haricots rouges de variété azuki, ou au shiroan, une pâte sucrée aux haricots blancs. On peut aussi faire un mochi thé vert avec une crème parfumée à ce breuvage ou un mochi sésame noir avec de la pâte decette graine très présente dans la cuisine japonaise.
Pour des mochis simplissimes et gourmands, le choix est vaste :
Mochi au chocolat : on prépare une ganache au chocolat en guise de garniture
Mochi beurre de cacahuète : on fourre les mochis avec du beurre de cacahuètes, qu’on peut éventuellement agrémenter de cacao, de mélange 4 épices…
Mochi pistache : on broie des pistaches que l’on incorpore à une ganache
Mochi banane : on coupe des tronçons de banane d’un centimètre de large environ
Mochi pâte à tartiner : rien de plus simple, on fait un fourrage 100% de notre pâte favorite
Tout l’avantage des mochis, c’est qu’ils peuvent se décliner à l’infini. Après avoir testé ces grands classiques, vous pourrez sortir des sentiers battus en osant des associations originales, en inventant vos propres créations… 😉
Utiliser de la fécule de maïs, tapioca ou pomme de terre
La fécule est le second ingrédient indispensable pour réussir les mochis. On l’utilise pour saupoudrer la pâte à mochi afin qu’elle ne colle pas. Cela permet de la manipuler plus facilement. Fine et légère, elle donnera au mochi sa délicate pellicule poudrée si particulière.
Vous pouvez opter au choix, pour de la fécule de maïs, de tapioca, de pomme de terre ou d’arrow-root.
Notre astuce : utilisez une passoire aux trous fins, un tamis ou un chinois pour saupoudrer finement la fécule sur votre plan de travail avant d’y déposer la pâte à mochi cuite.
Avoir les bons ustensiles pour préparer des mochis
Les mochis se cuisent soit à la vapeur, soit au micro-ondes, soit à la casserole. Voici les ustensiles dont vous aurez besoin pour chacun de ces modes de cuisson.
Cuisson à la vapeur des mochis :
Saladier en verre ou en inox
Un cuit vapeur ou rice-cooker muni d’un panier vapeur
Une assiette pour couvrir le saladier ou un torchon à la mode japonaise
Mochis au micro-ondes :
Saladier en verre ou en inox
Papier alimentaire étirable
Micro-ondes
Mochis à la casserole :
Une petite casserole à fond épais (on privilégie ce type de casserole pour éviter que la pâte à mochi ne brûle)
Quel que soit le mode de cuisson choisi, vous aurez ensuite besoin de :
Une spatule plutôt souple ou d’une corne de pâtisserie
Une paire de ciseaux
Et c’est tout ! Pas besoin d’être suréquipé pour préparer des mochis. 😉 Vous n’avez plus qu’à choisir le mode de cuisson qui vous convient le mieux.
La recette de base pour 8 mochis maison
La liste des ingrédients pour faire sa pâte à mochi
Warning : si vous voulez faire plus de mochis, il ne faut pas simplement doubler les quantités. Répétez plutôt l’opération avec les mêmes quantités que celles de la recette de base.
Le tour de main pour préparer 8 mochis
Le secret du chef avant de commencer : Pour faciliter le garnissage et le façonnage de vos mochis, nous vous conseillons de préparer votre garniture au préalable. Formez de petites boules individuelles avec la farce de votre choix (pâte de haricots rouges, pâte à tartiner, ganache, beurre de cacahuète, fruits…). Mettez-les au congélateur pendant 15 à 30 minutes, le temps de préparer votre pâte à mochi. Refroidies, ces petites boules de garniture seront beaucoup plus faciles à manipuler !
Étape 1 : le mélange
Dans un petit saladier, mélangez la farine et le sucre. Puis ajoutez l’eau en mélangeant bien avec une spatule pour obtenir une pâte liquide et lisse.
Étape 2 : la cuisson de la pâte à mochi
Pour cuire la pâte à mochi, trois solutions s’offrent à vous :
Cuisson à la vapeur :
Versez la pâte dans un récipient en inox ou en verre. Déposez-le dans le panier cuisson de votre cuit-vapeur. Couvrez le récipient avec une assiette, cela évitera que la vapeur ne retombe dans la pâte à mochi. Le temps de cuisson sera d’environ 20 min si votre récipient est en inox et de 25 min s’il est en verre. Vous pouvez aussi tapisser votre panier vapeur de papier-cuisson et y verser directement la pâte avant de couvrir (nous avons essayé : ça marche).
Cuisson au micro-ondes :
Recouvrez votre bol de pâte à mochi de film étirable ou d’une assiette. Faites cuire pendant 1,30 min à puissance maximale. Retirez le bol du micro-ondes pour mélanger délicatement la pâte très collante avec une spatule. Faites cuire à couvert, à nouveau, pendant 1,30 min.
Cuisson à la casserole :
Versez la pâte dans une petite casserole à fond épais. Faites cuire 5 min à feu moyen sans cesser de remuer. Prolongez la cuisson pendant 4 min à feux doux tout en mélangeant la pâte.
Comment savoir quand la pâte à mochi est cuite ?
La pâte à mochi est cuite lorsqu’elle est dense et figée, que sa couleur est translucide et légèrement grise. Si vous constatez qu’il reste un peu d’eau, n’hésitez pas à prolonger le temps de cuisson.
Étape 3 : repos de la pâte à mochi
Saupoudrez votre plan de travail avec la fécule de votre choix. Vous pouvez utiliser une petite passoire aux trous fins afin de la tamiser de manière uniforme. Cela évitera la formation de petits grumeaux de fécule pendant la manipulation.
À l’aide d’une spatule, rassemblez la pâte collante et déposez-la sur le plan de travail. Laissez-la refroidir pendant 5 min.
Étape 4 : découpage des 8 morceaux
Saupoudrez généreusement de fécule la pâte à mochi, ainsi que vos mains. Découpez-la en 8 morceaux égaux. Saupoudrez de fécule tous les côtés des morceaux coupés.
Étape 5 : confection des disques
Prenez un morceau dans votre main recouverte de fécule. Aplatissez-le avec les doigts pour former un petit disque de 7 à 8 cm de diamètre environ.
Étape 6 : façonnage des mochis
Déposez une petite boule de garniture bien ferme au centre du disque. Refermez la pâte autour de la farce en pinçant légèrement les extrémités ensemble pour les souder.
Vous pouvez ensuite rouler délicatement le mochi dans votre main pour lui donner une belle apparence uniforme et lisse.
Dégustation et conservation des mochis
Comment se mange un mochi ?
C’est un dessert régressif qu’on mange avec les doigts et qu’on croque avec gourmandise. Savourez votre mochi par petites bouchées. On évite de le gober en entier car sa texture est plutôt dense pour être avalée en une fois. 😉
Les mochis se dégustent à température ambiante pour qu’ils soient bien souples.
Nous vous recommandons d’accompagner la dégustation de vos mochis avec un thé vert, une infusion de sarrasin grillé ou un matcha latte. Préparez-vous à un moment de pur bonheur…
Conservation des mochis
Les mochis maison se conservent dans une boîte hermétique dans un endroit frais et sec jusqu’à 2 jours après leur confection. Au-delà, les mochis se dessèchent et la garniture peut s’abîmer.
Il ne faut pas les stocker au frigo car cela risquerait de les durcir et de modifier leur texture souple et élastique.
Astuce : déposez vos mochis sur une feuille de papier cuisson saupoudrée de fécule de maïs dans votre boîte hermétique. Cela évitera qu’ils ne collent au plastique ou au verre.
Sa robe est dorée comme le miel, sa texture légèrement sirupeuse, sa palette aromatique délicatement sucrée, ses usages si divers que la cuisine japonaise ne pourrait pas s’en passer. De quoi s’agit-il ? De notre sauce Mirin Saké doux pour cuisiner. Ce condiment japonais vient compléter la panoplie de ces authentiques sauces qui vous permettent de mettre les vraies saveurs de l’Asie dans votre assiette.
Attention, à ne pas confondre avec le saké, l’emblématique alcool de l’archipel nippon !
« En cuisine japonaise, miso et sauce de soja constituent l’assaisonnement de base mais le mirin déploie les saveurs. »
La voie du Washoku, Ministère de l’agriculture, des forêts, de la pêche, Gouvernement du Japon
Le Mirin, un essentiel de la cuisine japonaise
Pour donner à vos plats ce petit quelque chose de typiquement asiatique qui enchante les papilles, il vous faudra absolument :
Les meilleurs produits frais de saison : légumes, fruits, herbes et aromates, tofu, poulet, poisson…
Les bons gestes inspirés des traditions gastronomiques pour préparer, épicer, cuire, présenter et accommoder vos plats maison.
Et… LA sauce typique qui va lui donner son originalité, sa générosité, son explosion de saveurs !
Le Mirin est l’une de ces sauces originales, un des ingrédients uniques qui permet de pénétrer dans le secret de la cuisine traditionnelle japonaise, le célèbre Washoku inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO.
De quoi est composée la sauce Mirin saké doux ?
Notre Mirin bio est une sauce 100% végétale, composée de vin de riz blanc fermenté, de sucre de canne et d’eau. Zéro additif, que du naturel !
Le vin de riz, le saké, est le résultat de la fermentation du riz avec de l’eau, des ferments et des levures, le koji qui permet la transformation alcoolique de l’amidon en sucre. Appelé nihonshu au Pays du Soleil-Levant, le saké se décline en de très nombreuses variétés. Ses usages sont multiples tant au quotidien que pour les rites spirituels du calendrier. Il affiche un degré d’alcool moyen de 15 degrés.
Le mirin, quant à lui, est un condiment. Le degré d’alcool du nôtre est de 5,5 degrés. Il est fabriqué pour nous en Thaïlande sur les hauts plateaux de Chiang Raï.
Son originalité ? Une matière première exceptionnelle : notre riz thaï de pure variété Hom Mali IGP. Ce grand riz de terroir est cultivé par des petits riziculteurs avec lesquels nous sommes liés de longue date, par un contrat de commerce équitable. Ces paysans pratiquent un modèle d’agriculture bio-régénératrice qui respecte le cycle des saisons. Ils amendent la terre des rizières avec leur compost. Après récolte, ils sèchent pour nous le riz au soleil, sans dépenser d’autre énergie.
Quelle est la saveur du mirin : l’avis du goûteur
Notre Mirin Saké doux a un profil aromatique aux notes délicatement sucrées. Sa douceur subtile en fait un exhausteur de goût naturel. Son côté légèrement sirupeux apporte un nappage idéal pour faire briller viandes et poissons. Au Japon, on l’utilise pour laquer les célèbres anguilles unagi !
Du Mirin pour quoi faire ?
Sur la table japonaise, le menu traditionnel se compose d’une soupe, d’un bol de riz, d’un hors- d’œuvre, de deux plats : l’un mijoté, l’autre grillé, et bien entendu de légumes en saumure. Les cuisiniers doivent avoir le mirin à portée de main… car il se prête à de multiples usages.
Pour donner aux mets une subtile note sucrée
Un trait de mirin sur une omelette ou sur un poisson bouilli effacera un goût trop prononcé.
Certains apprécieront également d’assaisonner avec ce condiment un riz nature, des légumes bouillis, un bouillon ou des pickles maison de shiitakés, daïkon, radis…
Pour laquer viandes, poissons ou tofu…
Les célèbres brochettes d’anguilles grillées doivent leur lustre et leur parfum à un mélange de sauce soja et de mirin. Il en est de même pour les brochettes de poulet grillé yakitori ou le mi-cuit de saumon façon Teriyaki.
Les marinades les plus diverses, sucrées salées, ne peuvent se passer du mirin ! Soyez inventifs : il faut oser utiliser des jus de fruits, des agrumes, des tomates concassées…
Le petit plus qui change tout !
Benjamin, chargé chez Autour de Riz de développer de nouveaux produits, vous donne son petit secret. Il ajoute une cuillère à café de Mirin saké doux dans son rãmen maison. En plus de le relever délicatement, le mirin a pour effet de donner de la brillance au bouillon. De quoi vous mettre davantage l’eau à la bouche !
Pour faire des sauces maison
Le Mirin est l’allié indispensable pour faire de délicieuses sauces maison, comme la sauce Teriyaki ou, plus insolite, la sauce sucrée-salée Mitarashi pour assaisonner des dangos mochis, cette célèbre douceur japonaise.
Le mochi c’est ce dessert japonais très populaire, une petite boule légèrement translucide, saupoudrée finement de blanc et tellement tendre en main comme en bouche !
C’est la star des réseaux sociaux : le #mochi comptabilise plus de 9 milliards de vues sur Tik-tok !
Le mochi, on l’adore ou ne l’aime pas du tout. Il y a les inconditionnels qui se damnent pour ce petit gâteau, et ceux que sa texture si particulière n’enthousiasme guère.
Quel est le secret des mochis ? Pourquoi ont-ils envahi notre imaginaire gourmand et mis nos papilles en émoi ? Que contiennent-ils ? Comment se mange un mochi ? On vous explique tout !
« La consistance d’un mochi est aussi souple, douce et rebondie que la joue d’un bébé. »
Sabrina Fauda Rôle, Cook and Eat, Ed. Marabout.
Mochi, qui es-tu ?
C’est une petite boule de douceur à la texture ultra fondante, dont la cote monte toujours en flèche chez les amateurs de cuisine du monde et de pâtisserie. En Occident, on associe le mochi à cepetit gâteaujaponais composé d’une enveloppe de farine de riz gluant contenant une garniture sucrée.
Au Japon, le mochi est bien plus que cela, il désigne une grande famille de desserts.
Daifuku mochi
Le daifuku mochi c’est le mochi que l’on connait bien chez nous, cette petite boule moelleuse et fondante qui renferme un cœur sucré : pâte sucrée à base de haricots rouges, de variété Azuki, appelée anko, shiroan (pâte de haricots blancs sucrée), chocolat, pâte à tartiner, beurre de cacahuète, fruits frais ou de savoureuses crèmes à tous les parfums. Le daifuku mochi est saupoudré de fécule de maïs ou tapioca. Il se déguste à température ambiante.
Dango
Le dango est une petite boule à base de farine de riz gluant cuite dans l’eau. Elle n’est pas fourrée, contrairement au daifuku mochi, ni saupoudrée de fécule de maïs. Sa texture est très souple.
Les dangos sont généralement servis sous forme de brochettes de 3 boulettes. Ces dernières sont nappées au Japon d’une sauce à la saveur sucrée-salée à base de sauce soja shoyu, sucre et mirin (saké doux utilisé en cuisine). On peut aussi servir les dangos avec une sauce au chocolat ou au caramel.
Attention les proportions de la pâte pour réaliser les dangos diffèrent de la pâte à mochi utilisée pour les daifuku mochis.
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Nerikiri
Le nerikiri est un délicat petit gâteau créé avec la pâte à mochi, aussi joli que savoureux, dont la composition et l’aspect changent avec les saisons. Il est généralement confectionné avec du shiroan (pâte sucrée à base de haricots blancs cuits).
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Mochi glacé
Le daifuku mochi se déguste également en version glacée. On le fourre avec des boules de glaces : citron, chocolat, frais, cassis… Le mochi glacé n’est pas un dessert traditionnel au Japon, il est le résultat de créations contemporaines, issues de la fusion food. C’est le mariage entre la moelleuse pâte à mochi et les sorbets et crèmes glacées qui a fait naître cette petite merveille de douceur et fraîcheur.
Quel goût a le mochi ?
Quelle que soit la forme qu’il prend, ce qui caractérise le mochi c’est sa texture exceptionnelle et tellement exotique pour nos palais occidentaux. D’une grande délicatesse en bouche, la pâte à mochi est moelleuse, souple, avec une légère élasticité qui évoque la guimauve. Pour la décrire, certains évoquent la tendreté des joues des bébés ou du lobe d’oreille !
Un dessert à base de farine de riz gluant
C’est la farine de riz gluant qui donne cette texture si particulière aux mochis. Cuite avec de l’eau, elle produit comme un effet magique ! Elle devient souple et élastique.
La farine de gluant est issue du riz glutineux, aussi appelé sticky rice. Celui-ci a une composition particulière, son amidon est composé essentiellement d’amylopectine. C’est cette teneur qui permet aux grains de riz de s’agglutiner à la cuisson.
Ne tentez pas de faire des mochis avec une farine de riz normale ou une autre farine. Vous n’obtiendriez pas cette texture moelleuse et élastique que seule la farine de riz gluant apporte.
La farine de riz gluant bio Autour du Riz est issue d’un grand riz de terroir thaï, le sticky rice traditionnel. Il est cultivé dans la région de Sisaket, au nord-est de la Thaïlande, en commerce équitable par des petits riziculteurs.
Mochi : prononciation, origine et dégustation
Prononciation du mochi
« Attention : mochi se prononce « motchi ». Au Japon, on utilise l’onomatopée « mochi mochi » pour décrire une texture élastique, comme celle du mochi. »
Pauline, notre graphiste chez Autour du Riz, qui adore le Japon et suit des cours de japonais depuis 3 années.
Origine du mochi
Comme la sauce soja, le mochi serait originaire de Chine, mais c’est au Japon qu’il a élu domicile, quand le pays a découvert le sucre, apporté par les Portugais.
Le mochi s’est solidement ancré dans les traditions nippones. Il fait partie des wagashis, les pâtisseries de la cuisine du pays du Soleil-Levant.
Parmi les mochis traditionnels, on trouve le célèbre daifuku mochi fourré à l’anko, la pâte de haricots rouges de variété azuki.
À la belle saison, le Sakura mochi contient une fraise. Comble du raffinement, les Japonais aiment le mettre en bouche avec une feuille de cerisier fermenté.
Sa popularité en France doit beaucoup à Mathilda Motte, créatrice de la Maison du Mochi, qui nous a appris ses secrets et la façon de le réaliser soi-même.
Comment se mange un mochi ?
Au Japon, le mochi traditionnel ne se déguste pas au dessert, comme la plupart des pâtisseries chez nous, mais plutôt sur le pouce au goûter, avec un café ou lors de la célèbre cérémonie du thé.
En effet, le mochi se marie à merveille avec un thé vert ou un matcha latte.
Astuce pour la conservation des mochis : Si vous faites vos mochis maison, conservez-les à température ambiante dans une boîte hermétique et consommez-les dans les deux jours.
Mochi, une tradition pour le Nouvel An
Au Japon, le mochi fait partie intégrante des festivités du Nouvel An. Il est de tradition de fabriquer collectivement les mochis, soit à partir d’une farine de riz particulière, le Shiratamako, soit à partir du Kirimochi, un pavé de riz gluant déjà cuit et séché.
La pâte de riz gluant est modelée en galettes, en boulettes ou en carrés qui seront dégustés dans du bouillon.
« La consommation de mochi permet d’absorber l’esprit ki de la nouvelle divinité de l’année toshigami en parfaite santé et d’en bénéficier tout au long de l’année qui commence. » nous apprend Sylvie Guichard-Anguis, dans la revue Géographie et Cultures.
Dans certains villages, une semaine avant le Nouvel An, les mochis sont suspendus aux branches d’un arbre. On les ramasse au fur et à mesure qu’ils tombent à terre. Ils sont dégustés frits ou grillés, lors de la fête collective.
Pourquoi le mochi a conquis nos papilles ?
Une saine douceur
Au-delà de sa texture surprenante pour nos papilles, le mochi est devenu un dessert très apprécié chez nous du fait de sa composition.
De la farine de riz gluant, de l’eau, du sucre… et c’est tout ! Des ingrédients d’origine végétale, sans gluten, sans lactose. Avis aux gourmands qui ne peuvent consommer que des farines alternatives à celle de blé ! 😉
Et pour la garniture, on y met ce qu’on veut, elle peut donc s’adapter aux goûts et souhaits de chacun.
Avec des légumineuses ou des fruits, le mochi est une douceur équilibrée, avec un intérêt nutritionnel, d’autant qu’il est en principe faiblement sucré.
Comment faire des mochis maison ?
En premier lieu, il vous faudra de la farine de riz gluant. Jusqu’alors, cet ingrédient ne se trouvait que dans les épiceries asiatiques. La farine de riz gluant bio Autour du Riz, que vous trouverez dans votre magasin bio ou sur notre boutique en ligne, présente un atout de taille : elle est bio, fabriquée avec un riz de terroir exceptionnel !
Vous aurez aussi besoin de sucre fin bio et de fécule de maïs ou de tapioca, pour faciliter la manipulation de la pâte.
Pour la garniture, laissez faire votre imagination : le mochi s’adapte à toutes les gourmandises !
Préparez la pâte à mochi : attention ça colle !
La recette de base pour faire 8 mochis, adoptée par Benjamin chez Autour du Riz, est composée de 80 g de farine de riz gluant, 70 g de sucre fin et de 140 ml d’eau.
Une fois la pâte préparée, vous pouvez la cuire à la vapeur, au micro-ondes ou à la casserole.
Vous voulez vous familiariser avec les mochis avec une recette très simple sans les fourrer ?
Pour vous lancer, suivez notre recette de mochis noix de coco chocolat ! Ce sont des boules de mochis à la noix de coco nappées de chocolat. C’est simplissime et tout le monde va adorer ! Chez nous, elle a déjà fait l’unanimité. 😉
Quelle garniture choisir pour les mochis ?
Les puristes se lanceront dans la fabrication de l’anko, avec des haricots rouges et du sucre. C’est facile mais la cuisson demande du temps.
Les plus gourmands opteront pour une farce à base de chocolat pur ou en ganache, de beurre de cacahuète, de crème de marron, de crème d’amande, de crème glacée ou de sorbet… toutes les fantaisies sont possibles.
Les plus raisonnables opteront pour un fruit frais de saison : fraise au printemps, tranches de clémentine en hiver, de mangue, de poire ou encore rondelle de banane, …
Les plus pressés squeezeront carrément cette étape. Ils feront de petites crêpes plates avec la pâte sur laquelle ils déposeront des noix, des amandes, des cacahuètes…
Le secret de star : mettez les boules de garniture au congélateur !
Le garnissage des mochis peut être une étape un peu délicate. Le secret ? Mettez vos petites boules de farce au congélateur pendant 15 min : le geste sera ensuite bien plus facile !
Comment donner de belles couleurs à vos mochis ?
La pâte à mochi est blanche, presque translucide. Elle prend par transparence la couleur de sa garniture. Un ajout de poudre de thé matcha ou de sirop de fruits dans la pâte accentuera la nuance. Si vous souhaitez donner à vos mochis une couleur foncée, vous avez deux solutions : saupoudrez la pâte de chocolat en poudre ou ajoutez une goutte de sauce soja.
Avez-vous déjà entendu parler de la farine de riz gluant ? Bon, dit comme cela, ce n’est pas très appétissant… Pourtant, vous avez sans doute déjà dégusté ce délicieux petit dessert japonais à la texture moelleuse et fondante appelé mochi (en japonais on prononce « motchi »). Eh bien, son ingrédient de base, c’est la farine de riz gluant, une farine à base de riz glutineux ou sticky rice comme nous l’appelons chez Autour du Riz.
Attention, à ne pas confondre avec la farine de riz « normale » !
« Shiratamako [au Japon] est la farine de riz gluant utilisée pour la confection des mochis.
À ne pas confondre avec la farine de riz simple (joshinko) qui n’aboutit pas du tout au même résultat. »
Mathilda Motte, créatrice de la Maison du Mochi, Mochis mochis, Ed. de La Martinière
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La farine de riz gluant, un ingrédient typiquement asiatique
De quel riz la farine de riz gluant est-elle issue ?
La farine de riz gluant est fabriquée avec du riz gluant, aussi appelé sticky rice. Ce riz typique est issu d’une variété particulière de l’espèce Orysa satina, appelée glutinosa. Attention ! Contrairement à ce que pourrait laisser penser ce nom, c’est comme tous les riz, une céréalenaturellement sans gluten.
Ses grains sont moins translucides que ceux des riz non gluants. Ils sont d’un blanc opaque et moins durs au toucher. C’est la raison pour laquelle certains botanistes appellent le riz gluant « waxy rice », que l’on peut traduire par « riz cireux ».
Où le riz gluant est-il cultivé ?
Le riz gluant est plutôt cultivé dans les régions montagneuses car il a une bonne résistance au froid. Son cycle est en général plus court.
La principale zone de culture du riz gluant en Asie du Sud-Est va du sud de la Chine au nord du Cambodge, en passant par le Laos, l’ouest de la Birmanie, de la Thaïlande et l’est du Vietnam. Le riz gluant est également présent en Asie orientale en Chine du Nord, au Japon et en Corée.
Sa consommation englobe une aire encore plus vaste puisque des recettes traditionnelles nous viennent également des Philippines et d’Indonésie.
Quelles sont les spécificités du riz gluant ?
Le riz gluant se cuit à la vapeur et non dans l’eau ! C’est ce mode de cuisson à la vapeur qui permet d’activer l’amidon de ce riz authentique et d’obtenir ainsi la texture collante souhaitée. Les grains collent entre eux mais restent bien séparés les uns des autres.
Une fois cuit, le riz gluant présente une forte viscosité. Mais attention, ce n’est pas un riz collant comme le riz à risotto ! Il est fondamentalement différent :
Son degré de dextrine est bien plus important : c’est ce glucide soluble dans l’eau qui va influer sur la texture et lier les grains entre eux lors de leur cuisson.
La composition de son amidon est totalement différente : il contient très peu de molécule d’amylose (soluble dans l’eau) mais essentiellement de l’amylopectine, qui est insoluble et contribue à sa viscosité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on laisse tremper le riz gluant dans l’eau avant de le cuire pour que les grains s’agglutinent au mieux.
De la farine de riz gluant, pour quoi faire ?
Les différents riz gluants cultivés en Asie sont transformés en une farine très fine, utilisée dans de nombreuses traditions culinaires. Elle est indispensable pour réussir les célèbres mochis japonais.
Une fois mélangée avec de l’eau, la farine de riz gluant est d’une texture particulière, plus épaisse que les autres farines.
Pourquoi la farine de riz gluant est-elle indispensable aux mochis ?
La farine de riz gluant est l’ingrédient incontournable pour préparer les mochis, ces célèbre petits gâteaux japonais.
Une fois cuite, elle est d’une grande délicatesse en bouche. La farine de riz gluant donne aux mochis une texture fondante, douce et moelleuse à la fois. Difficile à qualifier, c’est un peu comme lorsqu’on mange de la guimauve. Les Japonais ont une image pour évoquer la douceur et le moelleux des mochis : ils les comparent à des joues de bébé !
Que faire d’autre avec de la farine de riz gluant ?
La farine de riz gluant, peu connue en Occident, est un ingrédient très polyvalent en Asie. Aux Philippines, en Thaïlande, en Chine… elle est utilisée dans de nombreuses recettes, tant sucrées que salées.
Les perles de coco
La farine de riz gluant est un ingrédient essentiel pour réaliser les perles de coco, ce dessert populaire que l’on trouve dans tous les restaurants asiatiques.
Les perles de coco trouvent leur origine dans la cuisine asiatique, plus particulièrement dans la cuisine chinoise et thaïlandaise. On trouve aussi des variantes régionales en Asie du Sud-Est.
Les perles de coco sont des petites boules composées d’une coque extérieure moelleuse et élastique à base de farine de riz gluant, et d’un cœur fondant sucré. La garniture peut varier, mais la version classique est constituée de haricots mungo, de sucre et de noix de coco. Les perles de coco sont ensuite cuites à la vapeur et enrobées de noix de coco râpée. Cette pâtisserie se déguste bien chaude en fin de repas !
Les perles de coco sont très appréciées pour leur texture moelleuse et leur saveur douce et sucrée.
Autres douceurs asiatiques
Au Vietnam on trouve des « Bánh ít trần« . Ce sont des boulettes confectionnées avec de la farine de riz gluant fourrées à la viande ou aux crevettes en version salée. Elles peuvent aussi être fourrées à la noix de coco et aux haricots mungos en version sucrée. Elles sont alors très proches des perles de coco !
Le « bánh chưng » (ou gâteau de riz gluant en forme carrée) est un gâteau traditionnel vietnamien enveloppé dans des feuilles de bananier.
Des usages originaux de la farine de riz gluant
La consistance de la farine de riz gluant étant élastique et facile à travailler, on peut l’utiliser comme épaississant pour les sauces, en guise de fécule.
Elle donne aussi une agréable élasticité à toutes les recettes de gâteaux occidentaux. On peut l’utiliser dans des recettes de brioches par exemple.
Nous avons essayé une variante du fondant au chocolat avec de la farine de riz gluant, c’est un régal ! Elle donne au gâteau un texture de guimauve.
La farine de riz gluant n’est pas un ingrédient très facile à trouver. Il faut un peu chercher. On s’en procure facilement dans les épiceries asiatiques, mais celle-ci n’est pas certifiée bio.
Vous pouvez acheter de la farine de riz gluant bio sur notre boutique en ligne. C’est la première farine de riz gluant certifiée en agriculture biologique !
La première farine de riz gluant bio !
Vous en rêviez ? Nous aussi. Avec cette haute variété de riz gluant de terroir qui compose notre sticky rice, nous vous proposons la première farine de riz gluant bio !
Ce riz à nul autre pareil est cultivé dans les règles de l’agriculture bio et régénératrice dans la coopérative de Sisaket en Thaïlande.
Nous vous proposons cette farine de riz gluant exceptionnelle en sachet de 350 grammes. De quoi vous permettre de confectionner environ 35 mochis ! 😉
Une farine de riz gluant sans gluten
Notre farine de riz gluant est certifiée sans gluten par l’Afdiag. Une garantie indispensable pour toutes les personnes qui doivent éviter le gluten.
Avec cette farine, vous pourrez ainsi préparer de nombreuses recettes asiatiques authentiques sans gluten.
Peut-on remplacer la farine de riz gluant ?
La farine de riz gluant est très spécifique, elle est utilisée pour son élasticité, notamment dans les recettes de mochis et perles de coco. Nous vous déconseillons de remplacer la farine de riz gluant par de la farine de riz normale car vous n’obtiendriez pas le résultat attendu.
Peut-on faire de la farine de riz gluant maison ?
La farine de riz gluant est mixée à partir des grains de riz gluant. Elle est moulue longuement pour atteindre une mouture de farine très fine.
Avec un robot à la maison, vous n’arriverez malheureusement pas à obtenir cette texture si fine recherchée, au risque d’endommager votre mixeur. Nous vous recommandons donc d’acheter votre farine de riz gluant toute prête.