
Commerce Ă©quitableâŻ: câest lâHumain qui compte

Lâhistoire dâAutour du riz a commencĂ© au nord de la ThaĂŻlande avec des riziculteurs de plusieurs villages qui sâĂ©taient regroupĂ©s pour travailler leur terre en bio. Ensemble, on a appris Ă faire du commerce dâune autre maniĂšre, une maniĂšre qui respecte le travail et sa rĂ©munĂ©ration la plus juste. Puis en Inde, au Pakistan, au Cambodge, au Sri Lanka, aux Phillipines⊠partout, nous avons rencontrĂ© des gens formidables. Nous avons travaillĂ© avec eux, main dans la main, pour les aider Ă sâorganiser collectivement. Câest la premiĂšre condition du commerce Ă©quitable. Et puis, nous les accompagnons pour financer chaque annĂ©e des actions afin de rendre le travail au champ moins dur, mettre en place des modes de culture durables, permettre Ă ces familles dâaccĂ©der aux soins, Ă lâĂ©ducation, Ă la formationâŠ
Câest quelque chose de trĂšs important pour nous.

« Pour nous, le commerce Ă©quitable, ce nâest pas seulement le prix plus Ă©levĂ© que nous payons. Câest une maniĂšre dâĂȘtre au monde, de respecter celles et ceux qui cultivent la terre sous des latitudes moins privilĂ©giĂ©es que les nĂŽtres. »
MAGALI BRYLA, GĂ©rante- Fondatrice dâAutour du riz
Le commerce équitable, comment ça marche�
La premiĂšre condition, câest que les paysan.ne.s doivent se regrouper en association ou coopĂ©rative. Pour sâorganiser, ils sont soutenus par des ONG ou des entreprises exportatrices. Nous sommes prĂ©sents sur place pour initier ces projets ou Ă©pauler ceux qui les mettent en Ćuvre.
Le contrat que nous passons avec eux est un engagement rĂ©ciproqueâŻ: nous nous engageons Ă acheter leur production Ă un prix supĂ©rieur Ă celui du marchĂ© sur plusieurs annĂ©es. Ils sâengagent Ă dĂ©cider collectivement les actions qui seront financĂ©es avec la prime quâils recevront. Ils dĂ©signent un chef de village qui sera notre interlocuteur.
Un organisme certifie la conformité des contrats que nous passons et leur suivi. Le nÎtre est Fair For Life qui réalise des audits à périodicité réguliÚre.
Chez Autour du Riz, nous attachons beaucoup dâimportance aux liens tissĂ©s sur place lors des visites sur place. Nous Ă©changeons sur lâactualitĂ©, les projets, les amĂ©liorations possibles ici ou lĂ . On est solidaire quand des difficultĂ©s se prĂ©sentent y compris quand il faut renoncer Ă afficher le label commerce Ă©quitable parce les responsables nâont pas eu le temps de faire les formalitĂ©s administratives en Asie ! Câest ce qui est arrivĂ© pour notre sirop de fleurs de coco des Philippines. Nous n’avons rien changĂ© Ă nos accords.
Ce qui se fait là -bas grùce au commerce équitable
Aujourdâhui, nous sommes engagĂ©s depuis de nombreuses annĂ©es avec 2 280 micro-fermes en Asie. La prime que nous versons au titre du commerce Ă©quitable sâest Ă©levĂ©e Ă 206 227 euros en 2024. Â
Câest grĂące Ă ces relations durables que nous vous proposons des riz et des produits asiatiques dâexception, cultivĂ©s et transformĂ©s avec beaucoup de soin, dans la tradition.
Câest parce que nous allons les Ă©pauler sur place que nous pouvons les aider Ă Ă©conomiser les ressources, comme au Pendjab pakistanais avec le premier riz basmati sobre en eau.
Nous restons en relation permanente avec les groupements de producteurs ou leurs reprĂ©sentants pour ĂȘtre au courant de leurs initiatives, de ce qui marche et de ce qui marche moins bien. Parfois les nouvelles ne viennent pas assez vite et câest bien normalâŻ: la prioritĂ©, câest la mousson, la pluie qui arrive trop fort ou pas assez vite, les paperasses pour lâexportation qui restent trĂšs contraignantes pour eux comme pour nousâŠ
Pour autant, nous voulons partager avec vous quelques avancĂ©es rĂ©centes qui nous font chaud au cĆur.
Des outils mécaniques pour faciliter le travail
Aux Philippines, sur lâĂźle de Mindanao, les fermiers qui rĂ©coltent les noix de coco doivent se frayer un chemin dans une jungle dense. Ils doivent ensuite grimper dans les cocotiersâŻ: un mĂ©tier difficile et dangereux, exercĂ© de maniĂšre ancestrale, qui ne sĂ©duit pas les jeunes.
Pour faciliter lâaccĂšs aux arbres, le groupement a financĂ© des dĂ©brousailleuses qui rendent de grands services.


Au Sri Lanka, les fermiers livrent les noix de coco Ă Evan qui fabrique notre huile de coco dans lâexploitation familiale. Ils ont Ă©galement reçu du matĂ©riel pour entretenir le pied des arbres. Dans ce pays, les cocotiers font lâobjet dâun vĂ©ritable culte, car câest un arbre qui tout Ă la fois nourrit, guĂ©rit, abrite⊠MĂȘme les cosses de noix de coco sont recyclĂ©es pour faire des bordures et du combustibleâŻ!
En ThaĂŻlande, chez Boonmee, le chef du groupement de fermiers qui cultivent notre dĂ©licieux riz thaĂŻ, a commencĂ© Ă installer dans les riziĂšres des capteurs intelligents consultables sur smartphone pour suivre les niveaux dâeau et dâhumiditĂ©.
Ils ont aussi pu acquĂ©rir une machine pour sĂ©cher plus rapidement le riz afin que les fermiers puissent le vendre plus rapidement. En ce qui nous concerne, nous prĂ©voyons nos achats Ă lâavance pour quâils continuent Ă sĂ©cher le riz Ă lâancienne, au soleil, sans dĂ©pense dâĂ©nergie.

Des investissements pour cultiver autrement en Ă©conomisant lâeau

Au Pendjab pakistanais, lâensemble des 78 fermiers qui cultivent notre riz Basmati sobre en eau utilisent maintenant un laser quâils louent pour vĂ©rifier le nivellement de leurs parcelles ainsi que des capteurs pour gĂ©rer les apports en eau. Câest un investissement dont nous sommes particuliĂšrement fiers. Abdul nous a envoyĂ© les rĂ©sultats de la derniĂšre rĂ©colte de riz bio Basmati en octobre dernierâŻ: 2,4 millions de litres ont Ă©tĂ© Ă©conomisĂ©s Ă lâhectare, soit une diminution de 20 % de la consommation dâeau, et de 30 % des Ă©missions de mĂ©thane, un puissant gaz Ă effet de serre engendrĂ© par les riziĂšres.
Des visites médicales pour les familles
Au Pakistan, en 2024, un camp mĂ©dical a permis Ă 375 personnes, les agriculteurs, leur famille et dâautres membres de la communautĂ©, de bĂ©nĂ©ficier dâun examen de fond avec dĂ©pistage des hĂ©patites A, B et C, contrĂŽle de la tension artĂ©rielle et de la glycĂ©mie. Des mĂ©dicaments et des traitements ont Ă©tĂ© distribuĂ©s Ă cette occasion.

Des centres de formation pour les femmes du Pendjab indien
En Inde, 40 femmes ont reçu une formation Ă la couture dans deux ateliers louĂ©s dans les villages par le groupement de producteurs. Un formateur a Ă©tĂ© embauchĂ©. Lâobjectif pour elles est de gagner en autonomie en bĂ©nĂ©ficiant dâune source de revenu supplĂ©mentaire. Elles nous avaient confiĂ© lors dâune visite quâelles souhaitaient fabriquer et vendre de saris traditionnels. Nous sommes heureux pour elles.

Et ces choses qui rendent la vie et le travail plus facilesâŠ
Ici, en Inde, des lampadaires solaires ont Ă©tĂ© installĂ©s pour sĂ©curiser les rues des 14 villages tout en Ă©conomisant de lâĂ©lectricitĂ©, la distribution de plats dâespĂšces locales pour prĂ©server la biodiversitĂ© locale et encore des formations Ă la fabrique maison de compost bio.


LĂ , en ThaĂŻlande, un atelier collectif de fabrication de compost, de pompes solaires pour les eaux souterraines en cas de pĂ©nurie dâeau, des tentes en toile pour lâorganisation des fĂȘtes et des cĂ©rĂ©monies traditionnelles collectives.
Là , au Pakistan, la distribution de cartables et de cahiers à 260 écoliers.
Ici au Sri Lanka, lâachat dâune vache Ă une famille dans le besoin, la remise de fournitures scolaires, le don de poubelles/bennes Ă compost au temple dâun village, ou encore lâorganisation dâun spectacle musical pour tous lors des cĂ©rĂ©monies du Nouvel An.
